A la demande de la fédération de football des Comores (Ffc), les ligues régionales (Moili, Ndzouani et Ngazidja) ont organisé des semi-séminaires d'évaluation, suivis d'une élaboration des plans d'action. Le week-end à Moroni, les représentants des clubs ont réussi à pondre une feuille de route ambitieuse et réaliste, dans un climat relativement tendu.
Ce samedi 25 juin 2016 à Ngazidja, le mini-séminaire d'évaluation a fait un grand écho. Malgré un climat relativement tendu, une grande partie de l'assistance salue l'initiative à l'origine de cette rencontre de concertation et d'échanges. Djibaba, patron de la Ligue, prône dans sa paroisse : « La saison en cours a connu un succès, malgré une minoritaire poche de résistance aux perturbations. On n'a pas entendu crier des scores négociés ou des arbitres corrompus. L'objet des compétitions, c'est d'améliorer le football comorien, avec des ambitions bien ciblées. La sensibilisation des supporteurs est incontournable pour éradiquer les violences dans et hors des stades. La commission de discipline doit durcir davantage les mesures ».
Sans démentir ce discours par courtoisie, les dirigeants des clubs sont unanimes. Pour eux, le recyclage des arbitres est incontournable.
Etre plus royaliste que les rois
« Certains troubles, qui entrainent les envahissements des terrains, sont l’œuvre des arbitres et de leurs assistants. Certains ne sont pas à la hauteur de leur mission. D'autres éprouvent de sérieuses difficultés à respecter leur neutralité, à cause de bahshishe ». Les difficultés financières qui constituent un handicap majeur à un essor encourageant des équipes ont fait également l'objet d'un tumultueux débat. La Ffc se trouve victime des tirs à boulet rouge. L'assistance l'accuse de tourner le dos aux difficultés financières qui accablent les équipes.
Ali Chahide, directeur de cabinet de Tourqui Salim, patron de la Ffc s'est transformé en avocat : « La fédération verse environ 600.000 fc à chaque leader national. De plus, elle accompagne à hauteur de 5 millions les équipes, engagées aux compétitions africaines, coupe ou championnat, pour les séjours des officiels de la Caf ». Peut-on être plus royaliste que les rois ? La feuille de route dans notre prochaine édition.
Bm Gondet
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