Après les produits pétroliers et les denrées alimentaires, le prix du riz ordinaire pourrait être à son tour revu à la baisse, selon des sources concordantes. Dans le cadre des mesures prises récemment par le gouvernement pour ce début de ramadan, le ministre de l'Intérieur a fait une descente sur le terrain afin de s'assurer du respect de l'arrêté interministériel.
Le gouvernement décide de poursuivre sa décision de faire chuter les prix des produits de première nécessité, à l'occasion du mois de ramadan. Après les produits pétroliers, les denrées alimentaires et les produits carnés, c'est au prix du riz ordinaire que le gouvernement veut s'attaquer.
Cet aliment très prisé par les Comoriens pourrait, selon des sources concordantes, connaître à son tour une baisse significative de son prix qui devrait passer à 250 fc le kilo. Toujours selon notre source, la vice-présidence chargée de l'économie serait entrée en contact avec l'Office national d'importation et commercialisation du riz (ONICOR).
Des informations qui n'ont pas été confirmées par le chargé de communication de l'ONICOR, joint au téléphone par La Gazette /Hzk-presse. Bien qu'il confirme qu'il y a eu une rencontre entre le vice-président chargé de l’énergie et le directeur de l'ONICOR, Ben Abdallah dit ignorer si cela était dans ce sens ou si c'était simplement une prise de contact.
Dans la capitale en tout cas, la nouvelle selon laquelle le gouvernement allait appliquer une baisse du prix du riz s'est répandue comme une traînée de poudre.
Au lendemain de l'arrêté conjoint du gouvernement sur la baisse de certains produits pétroliers, des denrées alimentaires et des produits carnés, le ministre de l'Intérieur, Mohamed Daoudou, a fait une descente sur le terrain.
D'après le ministère, « sur quatre stations d'essence visitées, la décision gouvernementale a bel et bien été appliquée ».
Pour rappel, dans son adresse à la Nation à l'occasion du mois de ramadan, le chef de l’État avait promis de prendre des mesures visant à soulager le quotidien des citoyens, surtout en cette période du mois sacré.
Maoulida Mbaé
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