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Depuis 25 ans déjà, le Groupe Scolaire Fundi Abdulhamid tient son propre journal, « le Courrier du GSFA ». Avec une parution par trimestre, le journal de l'école permet aux élèves de quitter leurs cahiers pour une autre forme d'apprentissage et de partage.
« Examens et ramadan », voilà la Une du « Courrier du Gsfa » paru en mai 2016. En tout, ce sont 13 élèves, toutes classes confondues et aidés de leur professeur de français, qui ont réalisé et monté le journal, disponible au sein de l'établissement.
Les sujets abordés concernent la vie scolaire : une épreuve de cross à l'école Henri Matisse où les élèves du GSFA ont raflé « 4 médailles d'or, 5 argent et 6 bronze », les résultats d'un concours de dictée, le concours de dessin initié par l'Union européenne intitulé « Mon île de demain » que nous avons traités dans nos colonnes ou encore les écrits de futurs poètes en herbes.
Pour le directeur de l'établissement, Ali Mzé Ahmed, qui porte l'étiquette de directeur de publication du journal, il est important pour ces élèves de s'adonner à ce type d'exercices : « Les élèves sont très motivés et nous faisons de notre mieux pour leur fournir les outils leur permettant de s'épanouir ».
Pour les élèves, le journal de l'école est une sorte de rendez-vous grâce auquel on revient sur les moments forts qui ont marqué le trimestre à l'école, principalement les activités parascolaires. Il faut dire que l'établissement n'est pas en reste en matière d'activités culturelles.
Outre la tenue régulière d'un journal, l'école compte une troupe de théâtre, qui a joué cette année « Nationalité » de l'auteur comorien Mohamed Toihiri. Une prestation sur laquelle nous reviendrons dans notre prochaine édition.
De plus, les élèves du GSFA sont sans cesse stimulés, à travers des concours d'organismes et d'associations extérieurs à l'école. Récemment, ce sont des élèves de la Seconde du GSFA qui ont participé à une opération reboisement aux abords du Lac Hatsongomani, accompagnés de leur professeur M. Houssein, de trois étudiants de l'Université des Comores et de Farid Hassan, professeur de Biologie. Un événement couvert par nos confrères de l'Ortc.
Une vie scolaire qui fourmille d'informations à partager et qui connaît une seconde vie à travers les mots de ces écoliers.
« Le journal de l'école est une bonne chose. Je trouve que pour ceux qui écrivent, c'est enrichissant. Ça leur permet de se surpasser », a dit Tayha Said Omar, élève en classe de 3ème.
Pour les parents, c'est une expérience enrichissante qu'ils ne peuvent que louer. « C'est une bonne initiative ! Peut être que cela fera naître chez certains, une vocation », a dit une mère de famille à la sortie de l'école.
Chouzour Sanaa
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