Sur le onze (11) rentrant alignés par Stefano Cusin, lors de la victoire contre la Tunisie dernier, presque la moitié (5 joueurs) en est à sa première campagne de qualification pour une Coupe d’Afrique des Nations. Mieux, sur 11 joueurs seuls trois ont atteint la trentaine. En pleine reconstruction depuis l’arrivée de l’italien à sa tête, l’équipe nationale des Comores semble être dans la bonne trajectoire pour assurer sa transition.
Rafiki Saïd, Warmed Omari, Rayan Lutin, Yannick Pandor, Remy Vita, Iyad Mohamed, Anffane Saïd Djambae, Akim Abdallah, c’est autant de noms et la liste est encore longue que les comoriens doivent désormais s’habituer à avoir associé aux exploits de l’équipe nationale. Depuis une année qu’il est à la tête de l’équipe, Stefano Cusin est en train une nouvelle dynamique de renouvellement générationnel qui commence à apporter ses fruits sur le plan des résultats, même si l’intéressé s’en défend de tout triomphalisme.
« On est encore en reconstruction, on n’est pas une équipe qui peut enchainer victoire sur victoire. Un gond c’est de créer la surprise, un gond c’est d’être performant, ça va pas de pair avec la construction mais, en tout cas il faut garder la tête froide et continuer le projet».
Confrontés à la Tunisie, 36e sur le classement soit 82 fois, mieux placée que les Comores, les jeunes appelés par Stefano Cusin ont démontré que l’âge n’a rien de déterminant ni de fataliste sur une pelouse de football, c’est la volonté sur le terrain et la discipline qui sont les éléments essentiels dans la construction d’une victoire. De la discipline que l’on a pu observer avec les entrées en deuxième mi-temps de Yakine Saïd M’madi (20 ans), Remy Vita (23 ans), Faiz Mattoir (24 ans) et Ahmed Soilihi (28 ans). Ces entrées ont fait retomber la moyenne d’âge de l’équipe sous les 26 ans tout en bonifiant le collectif. Très attendu, Remy Vita (Amiens SC) a été une satisfaction pour l’ensemble des observateurs qui apprécient particulièrement sa lecture de jeu, son sens du déplacement mais, aussi son engagement dans les replis défensifs.
Classés actuellement à la deuxième place (5 points), un point derrière la Tunisie, les Cœlacanthes vont aborder le match de demain à Abidjan sans aucune pression malgré la victoire du match aller « Il y’a beaucoup de chose à travailler, c’est un match de gagner et c’est tout » note Stefano Cusin, toujours à la recherche de la perfection. Au Félicia, le stade ou va se dérouler la rencontre, les protégés de Cusin sans obligation vont tenter de recréer la surprise tout en se disant que si ça marche pas, ils ont encore les deux matches contre la Gambie et Madagascar pour s’assurer une place au Maroc. Avec trois points d’avance sur ces deux derniers, les Cœlacanthes seule équipe à avoir battue la Tunisie dans ce groupe A, ont une certain ascendant psychologique sur les autres membres du groupe.
Disciplinée et talentueuse, la jeunesse autour de Stefano Cusin sait que les yeux des comoriens sont rivés sur eux et qu’un bon résultat à Abidjan serait synonyme d’une probable qualification mais, une contre-performance dans capitale ivoirienne ne signifierai pas pour autant une élimination, loin de là. Comme il ne cesse de le répéter, Stefano Cusin, les rencontres décisives pour l’équipe comorienne restent les matches contre le Gambie et Madagascar en novembre prochain.
Imtiyaz
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