De retour en France, le championnat du monde de pétanque se tiendra à Dijon du 05 au 08 décembre 2024. Les Comores à l’instar de quarante-neuf (49) autres pays dont onze (11) africains sont inscrites pour prendre part à ce grand rendez-vous de la pétanque mondiale. Comme au Benin en 2023, où l’équipe avait atteint les quarts de finale de la triplette, le team Comores nourrit des ambitions pour cette édition française du championnat du monde.
Ces ambitions malheureusement risquent de tourner court, et de se limiter à un rêve inatteignable. Les boulistes comoriens risquent fort bien de ne pas voir Dijon et le championnat du monde de pétanque. A moins de six jours du début de la compétition, l’Ambassade de France à Moroni a refusé les visas à toute la délégation comorienne qui devait prendre part à ces championnats du monde à Dijon. Donc à moins d’un retournement de situation de dernière minute, les Comores devront déclarer forfait, et peut être que les fédérations affiliées au COSIC doivent s’y résoudre à ne plus demander de visas à la représentation diplomatique française à Moroni à partir du moment où la réponse est connue en avance, REFUS.
Selon une source proche du dossier, le motif du refus est des moins confus. « L’Ambassade douterait des moyens de la Fédération Comorienne de pouvoir loger ses athlètes, une fois en France », un argument fallacieux dans la mesure où l’acompte d’un peu plus de deux millions, qui servirait de gite aux athlètes, qui avait été demandé pour chaque équipe comme garantie a été bel est bien versé aux organisateurs, à en croire les dirigeants de la pétanque comorienne. Donc les raisons seraient à chercher ailleurs. Confuse dans ses réponses, la représentation diplomatique française aurait argué qu’il n’y avait pas suffisamment de garantie de la part du gouvernement comorien.
Cette fois aussi les diplomates français à Moroni sont renvoyés devant leurs contradictions. « Comment le ministère ne s’est pas porté garant alors qu’on a présenté une note en conseil des ministres donc, devant le chef de l’Etat, pour accompagner financièrement ces athlètes, et qu’un montant a été établi », nous a confié un technicien du ministère de la jeunesse et sports. En tout cas ce n’est pas la première fois, et ça ne sera certainement pas la dernière fois que la France via son Ambassade à Moroni refuse des visas à une délégation sportive comorienne. Avant la mésaventure des boulistes, dans le cadre d’une formation de la CJSOI, le consul avait refusé la participation d’intervenants comoriens malgré, que ces derniers aient été proposés par le ministère. L’Ambassade de France serait-elle marquée par les fuites massives des athlètes comoriens ces dernières années au point d’être imperméable à toute demande de visa de nos sportifs. Un argument défendable d’un point de vue de la jurisprudence mais, qui perd tout son sens dans le cadre du droit, dès lors que nul ne peut être tenu responsable des actes qu’il n’a pas commis.
Imtiyaz
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