A presque trois mois du début des Jeux des iles de l’océan indien, le comité d’organisation des jeux a dévoilé le logo et la devise de ces jeux, les troisièmes organisés sur le sol malgache. De 23 disciplines prévues au départ, c’est sont finalement 17 qui sont retenues. Certaines disciplines retenues ont été expurgées de certaines de leurs branches.
Apres des semaines de tergiversations qui ont fini par créer le doute sur la capacité de la grande ile à accueillir la grande messe du sport régional, le comité d’organisation des jeux, en présence du chef de l’Etat malgache Andry Rajoelina a dévoilé le week-end dernier le logo et la devise des jeux. Longtemps dans le doute, l’organisation des jeux a fini par se décanter et la décision de diminuer les disciplines prévues sonne comme un mal pour un bien.
A défaut de rien, une douzaine de disciplines et de branches sont retirées de la compétition pour cause (Beach-Soccer, Beach-Volley, Equitation, Football féminin, Boxe féminine, Kick Boxing, Surf, Tir à l’Arc, Voile, Taekwondo, Rugby à XV et le 3000 Steeples) de retard sur la construction et l’aménagement des infrastructures. C’est donc un désaveu pour l’Etat et le comité d’organisation qui étaient partis sur un programme ambitieux de 23 disciplines organisées dans quatre villes sur l’ensemble du territoire.
Organisés dans une période pré-électorale (19 novembre, 1er tour), ces jeux font forcement les frais de la rivalité existante entre le chef de l’Etat sortant et le président du comité d’organisation probables candidats à ces échéances. Un aspect que n’a pas manqué de révéler Midi-Madagascar. « En effet, ces 11èmes jeux des iles ont la particularité d’être accueillis par un pays où le président du Comité Olympique Malagasy est l’un des adversaires les plus virulents des tenants du pouvoir », a rapporté le premier quotidien malgache du 22 mai dernier.
Une actualité qui coïncide avec la mise en place du Comité d’Organisation des Jeux aux Comores la semaine dernière. Longtemps désiré, il a fini par être mis en place. Présidé par le président du COSIC, Ibrahim Mze Mohamed, il aura comme mission la mise en place d’une politique de préparation en mettant les moyens au sein des différentes fédérations pour une préparation optimale des athlètes. Avec un budget de 400 millions de nos francs qui couvre à la fois les préparatifs et les jeux en soi, les Comores présentent le 5e budget de ces jeux loin derrière les 2,4 millions d’euros de Mayotte mais, devant l’ile Maurice avec 506 milles euros.
AS Badraoui
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