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des Comores

Jeux olympiques de Paris: Les Comores au rendez-vous avec quatre athlètes

Jeux olympiques de Paris: Les Comores au rendez-vous avec quatre athlètes © : HZK-LGDC

Les Comores aux jeux olympiques, c’est une histoire qui dure depuis huit (8) olympiades. Si les résultats en termes de médailles tardent à venir, la participation de nos athlètes est quasiment quelque chose d’acquise. Tous les quatre ans, les Comores envoient des athlètes lors de la plus grande fête des olympiades mondiale.


Nous sommes en 1996 aux jeux olympiques d’Atlanta (USA), vingt et un ans après l’indépendance, les Comores participent pour la première fois aux jeux olympiques, les derniers du vingtième siècle. Cette année-là, les Comores se sont présentées aux États-Unis avec quatre (4) athlètes, et un porte-drapeau en la personne de Faissoil Ben Daoud, tous engagés dans une seule discipline, l’athlétisme. Hassan Abdou (Ablassane) aux 400m, Mohamed Bakar aux 100m, Hadhari Djaffar aux 200m, tous éliminés lors des séries étaient accompagnés de Haoulata Ahamada (400m ; 1m 03s 44’’), la seule fille engagée lors de ces jeux, coté comorien. Malgré les performances des athlètes, ces premiers jeux ont été globalement une réussite.

En 2000, lors des jeux de Sydney, qui ont vu l’éclosion de la sprinter aborigène Kathy Freeman, les Comores faute de moyens avaient envoyé une délégation de deux athlètes, tous les deux alignés dans l’athlétisme. Hadhari Saindou, avait parcouru la distance (100m) en 10s68 alors que sa compatriote, Sandjema Batouli avait bouclé la même distance côté féminin en 13s58. Lors des jeux de 2004, Hadhari Djaffar avait la lourde tâche d’être le porte-drapeau. Pour ses troisièmes olympiades, les Comores avaient présenté pour la première fois un athlète en haltérophilie. Chaehoi Fatihou, précurseur de l’haltérophilie aux Comores s’était aligné dans la catégorie des 85kg. Salhate Djamaldine quant à elle avait pris place aux 400m haies. Elle avait parcouru la distance en 59s72.

En 2008 à Beijing, Feta Ahamada était le porte-drapeau des trois athlètes engagés lors de cette 29ème olympiade. Elle était accompagnée de Mhadjou Youssouf aligné aux 100m (10s62) et Mohamed Attoumane aux 50m nage libre. Appelés les jeux de la modernité, ces olympiades de Beijing ont été les troisièmes jeux organisés sur le continent asiatique après les jeux de Tokyo en 1964 et Seoul en 1988. En 2012, pour la deuxième fois, Feta Ahamada avait la lourde charge d’être le porte-drapeau, avec elle, ce sont deux athlètes qui ont fait le déplacement dans la capitale britannique. Maoulida Daroueche aux 400m et Ayouba Ali Sihame aux 100m nage libre avec un chrono de 1m14s40 ».

En 2016, lors des jeux de Rio de Janeiro, quatre athlètes avaient formé la délégation comorienne lors des premiers jeux organisés en Amérique Latine. Nazlati Mohamed Andhumdine était le porte-drapeau était aligné aux 50m nage libre, tout comme Soule Soilihi Attoumane, alors que Maoulida Daroueche était aligné aux 400m haies et Denika Kassim au 100m. Pour le retour des jeux en Asie, c’est TOKYO qui fut l’heureuse élue. Avec deux portes drapeaux, Amed Elna (100m) et Fadane Hamadi (110m haies). Tous les deux, étaient accompagnés de Housni Thaoubani éliminé dans la catégorie des 81kg contre le redoutable suédois, Pacek, au premier tour. Cent ans après (1924), les jeux sont de retour dans la capitale française. Et pour ce rendez-vous parisien, quatre athlètes comoriens (Hachim Maaroufou, Kassim Hadji, Maesha Saadi, Andy Barat) vont représenter le pays. La jeune Maesha Saadi (17 ans) plus jeune athlète comorien qui n’ait jamais été présente dans un tel évènement sera le porte-drapeau.

Imtiyaz

 

 


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