Nous sommes à trente mois du début des jeux des îles de l’Océan Indien, que les Comores sont censées recevoir. Jusque-là, outre les déclarations des autorités sur leur volonté d’organiser effectivement ces jeux, rien n’est encore prêt sur le plan des infrastructures, éléments essentiels pour l’organisation d’un tel évènement. Lundi dernier, le ministre des finances, Ibrahim Mohamed Abdourazak a reçu à ce sujet, la commission des jeux, et avec elle un cabinet français.
« En plus de l'évaluation, un contrat de prestation avec le bureau d’études a été signé, constituant une étape clé et illustrant également la volonté du gouvernement de préparer un projet de budget solide », peut-on lire sur une publication du ministère des finances concernant les travaux que devra effectuer aux Comores le cabinet de conseil (INSYS). Basé dans la region lyonnaise « INSYS International est une société de conseil spécialisée dans le management de projets sportifs », comme nous avons pu lire sur le site de la société. Ayant conseillé plusieurs pays dans l’organisation et l’évaluation des infrastructures sportives, le cabinet a été notamment engagé par la Cote d’Ivoire lors de la dernière Coupe d’Afrique des Nations pour accompagner la COCAN.
Ce sont les mêmes raisons, peut-on imaginer, qui ont poussé la commission des jeux sous la direction de Mohamed Issimaila de se rapprocher auprès d’une telle institution pour essayer de rattraper le temps perdu. « En collaborant avec l'expert de l'INSYS, le comité d’organisation s’assure d’une exécution efficace, promettant ainsi des jeux mémorables pour les Comores », renchérit la note du ministère des finances. En plus du stade de Maluzini qui doit refaire peau neuve, en suivant les recommandations des experts de la CAF en mission aux Comores en fin d’année dernière, les Comores doivent se doter d’autres infrastructures (gymnase couvert, une piscine olympique, des courts de tennis…) pour pouvoir accueillir avec dignité les voisins de l’Océan indien dans la plus grande fête sportive de la region.
Fondé et dirigé par Leonard Dubreuil, l’International Sport Agency (INSYS) a donc envoyé, Pascal Sordet expert reconnu dans le conseil et l’accompagnement dans ces genres d’activités pour évaluer mais aussi voir les possibilités de construction de nouvelles infrastructures sportives. Ce qui est sûr, c’est que le stade Maluzini accuse du retard malgré les promesses du chef de l’Etat qui a promis au sélectionneur des Cœlacanthes de faire en sorte que les matches du mois de mars, comptant pour les éliminatoires de la coupe du monde puissent se jouer à domicile.
Imtiyaz
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