Le plus difficile fût peut-être la mise en place du Comité d'Organisation des Jeux des Îles (COJI-COMORES), c’est en tout cas, chose faite depuis la semaine dernière avec la nomination de Mohamed Issimaila comme Monsieur jeux. C'est en tout cas, le côté folklore de l’événement. Le reste doit être une affaire de bon sens et une bonne approche pour faire en sorte que les infrastructures qui seront construites puissent apporter des résultats sur le terrain.
L’adage du baron, Pierre de Coubertin, « l’essentielle est de participer », ne tient plus aux Comores, surtout depuis que les Cœlacanthes nous ont habitué à gagner. Plus sérieux, les Comores doivent dépasser cette phase d’une participation à minima, et de surcroît dans une zone india-océanique où tout semble à la portée des athlètes comoriens à condition, que les instances puissent y mettre un peu du sien. C'est en tout cas le souhait de nombreux comoriens, et des acteurs du sport en particulier. Dans moins de deux ans, les Comores doivent accueillir la grande famille olympique de la rive sud de l’océan indien, et le moins que l’on puisse dire est que les conditions de préparations des athlètes laissent à désirer pour ne pas dire quasi-inexistantes. Jusqu'à ce jour aucune fédération n’a proposé un vrai programme de préparation qui doit aboutir à la bonne préparation de ses athlètes.
Pire, le Comité Olympique des Îles Comores (COSIC) est beaucoup plus préoccupé par les prochaines élections au lieu de formaliser un document de préparation pour les disciplines qui seront en lice aux jeux de 2027 aux Comores. Lorsqu’on sait que la plupart des fédérations affiliées au Comité Olympique peinent à organiser des compétitions régulièrement (championnat) faute de moyens, il serait grand temps que la maison mère du sport comorien, avec l’aide de cette commission des jeux nouvellement mise en place puissent plaider auprès des autorités (Gouvernement) pour la mise en place d’une cagnotte (subventions) spéciale pour aider les différentes fédérations à organiser et préparer leurs athlètes.
Il est inconcevable que tous les efforts de l’État soient dirigés tout simplement vers l’équipe nationale de football, alors que des fédérations peinent à boucler un voyage (Pétanque) pour un championnat du monde, ou à participer (Basketball) à une compétition continentale, alors que c’est dans ces genres de compétitions que nos athlètes peuvent prendre de l’expérience, et avoir de la valeur ajoutée sur leur niveau. Pour prendre part à un tournoi régional, continental, ou international, les petites fédérations sont obligées de batailler fort pour ne serait-ce qu’avoir les billets des athlètes. Une situation combinée à leur incapacité d’organiser les championnats locaux peut constituer à terme un cocktail explosif, avec un effet boomerang qui risque d’exploser d’un moment à l’autre.
Et pourtant, si le gouvernement décidait de mettre du sien dans la préparation, le pays regorge de talents dans des disciplines (pétanque, handball, basketball, boxe, judo, haltérophilie, nage …) qui n’ont jamais déçu à chaque fois qu’elles sont de sortie dans les différentes compétitions auxquelles elles prennent part. En mettant les moyens sur ces dernières, on sait qu’il n’a rien à perdre, au contraire, il peut tout gagner en offrant la possibilité aux jeunes sportifs d’évoluer dans les meilleures conditions possibles, et dans le même temps être en capacité de remmener des médailles et des victoires, dont le pays a tant besoin.
Imtiyaz
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