Plus les jours avancent, plus les mots du président des Seychelles, tenus lors de l’attribution du drapeau des jeux aux Comores, sonnent comme une probabilité. A cette époque, Wavel RAMKALAWAN avait avancé l’idée, que les Comores seraient dans l’incapacité d’organiser ces jeux. « Tout le monde parle des prochains jeux des îles de l’Océan indien, qui seront tenus aux Comores. Je ne pense pas qu’on ira aux Comores, je pense que les prochains jeux se tiendront aux Seychelles ».
Cette réaction jugée inamicale par les autorités comoriennes, et par le président du COSIC, devenu depuis gouverneur de l’île autonome de Ngazidja avait suscité un regain de nationalisme auprès des décisionnaires, qui avaient multiplié les signaux positifs allant dans le sens d’une prise en main du dossier. Malheureusement, depuis, de l’eau a coulé sur la roche, et le dossier semble au point mort. Pourtant, en décembre prochain, le comité international des jeux doit rencontrer la partie comorienne pour finaliser les derniers réglages, avant le début des grosses manœuvres.
Et pour rester dans la formule des mathématiques, la fréquence des évènements nous pousse à nous poser des questions sur la capacité et surtout la volonté du pays à organiser ces jeux. A presque deux ans des jeux, aucune structure n’est mise en place allant dans le sens de l’organisation. « Jusqu’à ce jour, la commission censée organiser les jeux au niveau local (COJI) n’est toujours pas mise en place », se désole un membre du COSIC, sous le sceau de l’anonymat. Une situation qui inquiète, dans la mesure où, la période qui nous sépare de ces jeux (deux ans) parait dérisoire, eu égard des nombreux retards sur le plan des infrastructures sportives.
Si au niveau de la population, cette histoire de jeux parait loin de ses préoccupations, les milieux les plus introduits dans les arcanes sportifs se posent eux aussi la question sur le sérieux du dossier comorien, pour l’organisation de ces 12e jeux des îles de la rive sud de l’Océan indien. Les Comores sont-elles condamnées à endosser le rôle éternel du pays incapable d’organiser cet évènement majeur pour la jeunesse de l’océan indien ? Le gouvernement comme l’a promis le chef de l’Etat à des nombreuses reprises, saura se mobiliser pour faire en sorte que l’organisation de ces jeux soit une réalité ? Sommes-nous capables de conjurer le sort, et de confirmer nos ambitions d’être une nation émergente par les actes, et non par les paroles ? Toutes ces questions auront un début de réponse dans moins de 2 mois, lorsque le comité international des jeux aura tranché définitivement sur l’organisation des ces 12e olympiades de l’Océan indien.
Imtiyaz
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