Les premières études géotechniques ont démarré sur les sites stratégiques de Moroni, Ikoni et Mdé. Dimanche dernier, une visite technique a eu lieu dans le cadre de la préparation des jeux des îles de 2027. Le laboratoire national des travaux publics et du bâtiment (LNTPB) a été officiellement mandaté pour conduire les études géotechniques des futurs sites.
Sur l’initiative du président du comité d’organisation des jeux des îles (COJI), une importante visite technique a eu lieu dimanche 06 avril dernier sur les sites pressentis pour accueillir les jeux des îles de l’océan Indien 2027. À cette occasion, le laboratoire national des travaux publics et du bâtiment (LNTPB) a été désigné pour mener les études géotechniques en phase préalable (mission G1), sur les différents emplacements stratégiques. L’objectif est d’assurer la fiabilité et la sécurité des infrastructures des futurs Jeux. « Nous mettons notre expertise au service d’un projet national qui allie performance et sécurité », affirme un responsable du laboratoire. « Cette mission dépasse la technique. C’est une opportunité de structurer durablement notre secteur des infrastructures », affirme le directeur technique du LNTPB Salim Ali Boina.
À l’approche des Jeux des Îles de l’océan Indien prévus en 2027, la phase préparatoire s’accélère. Le LNTPB a été officiellement mandaté pour mener les études géotechniques des sols sur les principaux sites identifiés pour accueillir l’événement, notamment le Village des Jeux, le stade, ainsi que plusieurs zones situées à Moroni, Iconi et Mdé. « Les études en cours se distinguent par l’urgence du calendrier, la diversité des sols volcaniques, sablonneux, parfois instables et la précision requise », explique-t-il. Si l’objectif est de garantir la fiabilité et la durabilité des futures constructions les enjeux sont aussi logistiques et humains notamment l’accessibilité des sites, coordination interinstitutionnelle, et surtout, respect des délais imposés par le calendrier des Jeux.
Pour répondre à cette exigence, le LNTPB a mis en place une cellule spéciale, mobilisant des équipes pluridisciplinaires, élargissant les horaires de travail et renforçant temporairement les effectifs. Une stratégie qui permet d’avancer malgré les contraintes. Mais l’ambition va au-delà a en croire les responsables. « Cette mission est aussi l’occasion de valoriser l’expertise locale et de renforcer les capacités nationales », souligne Salim. Selon lui, les études préalables devraient devenir un réflexe dans tous les projets d’infrastructures, afin de garantir leur réussite à long terme. Sur le terrain, les essais in situ et en laboratoire permettent de caractériser la nature des sols, leur portance, leur comportement hydromécanique et les risques potentiels comme les glissements ou affaissements. « Les résultats guident directement la dimension des fondations et des structures. C’est une étape clé pour garantir la sécurité des infrastructures sportives à venir », a-t-il insisté. Le choix des sites ne s’est pas fait au hasard. L’accessibilité, la proximité des infrastructures existantes et le potentiel de développement à long terme ont été les principaux critères retenus. Les études en cours contribueront non seulement à la réussite des jeux, mais aussi à poser les bases d’un savoir-faire comorien en matière de grands projets.
Mohamed Ali Nasra
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