C’est une première historique, ce que vient de subir le stade de Maluzini. Inaugurée en 2019, la plus grande infrastructure sportive du pays a subi deux jours durant (28-29 septembre) une inspection fine de la part de l’envoyé spécial de la Confédération Africaine de Football, conformément aux dispositions règlementaires concernant l’inspection des stades devant accueillir les rencontres organisées par la CAF.
Évoluant jusqu’à présent sous le régime de dérogation spéciale, le stade omnisports de Maluzini a subi, samedi et dimanche dernier sa première inspection en bonne et due forme en application des règlements de la Confédération Africaine de Football sur les stades. Emmanuel Kandé, l’inspecteur congolais (RDC) mandaté par la CAF, a durant deux jours passé au peigne fin le stade de Maluzini afin d’établir un rapport exhaustif sur l’état actuel de l’enceinte avant le début des deux prochaines (11-15 octobre) journée des éliminatoires de la CAN 2025. Seule instance habilitée à homologuer les stades : « Le CAF est responsable du processus d’inspection, de contrôle et d’approbation des stades à utiliser dans les compétitions de la CAF et les éliminatoires africaines des compétitions de qualifications africaines de la FIFA ».
Contrainte d’avoir fait jouer son match contre la Gambie au Maroc, faute d’un terrain homologué, la FFC a été dans l’obligation de demander à la CAF une inspection. Une association membre peut demander à la CAF d’effectuer une visite d’inspection dans un stade de son territoire », comme le stipule l’article 4.05 sur le règlement des stades. La décision de la CAF concernant cette inspection met en haleine toute une population qui n’a plus revu ses poulains évoluer à domicile depuis presque une année et les deux victoires contre la Centrafrique et le Ghana au mois de novembre 2023. Dans les rues de la capitale, tout comme dans l’arrière-pays, tout le monde est suspendu à la décision de la commission chargée des compétitions de la CAF qui doit donner son avis dans les prochains jours.
Quatre cas de figures sont possibles en cas d’une inspection de cette nature. La CAF décide tout bonnement d’approuver le stade car répondant aux exigences réglementaires. Deusio, elle donne une approbation provisoire car, elle juge que le stade répond aux exigences minimales, suivant un délai temporaire. Troisième cas de figure, la CAF donne une approbation pour un seul match. «En raison de circonstances imprévues considérées par la CAF, la CAF peut décider d’accorder une approbation d’un match qui est suivie d’une non-approbation automatique de stade », nous fait dire l’article 5.C du règlement de la CAF.
Dernière possibilité et non la moindre, la CAF peut décider tout simplement de ne pas approuver le stade : « Le stade ne répond pas aux exigences minimales établies définies dans le présent règlement pour accueillir des matches dans une compétition spécifique, par conséquent n’est pas approuvé », si elle considère que le stade ne répond pas aux exigences du règlement. Personne, à ce jour, n’est en mesure de dire quel est le cas de figure que la CAF va choisir pour classer le stade de Maluzini. Depuis deux mois, le stade est en chantier et des nombreuses avancées ont été constatés mais, la décision finale revient à la CAF de donner son approbation ou pas, pour les deux prochaines journées des éliminatoires de la CAN 2025, contre la Tunisie à la mi-octobre et surtout pour le derby tant attendu de l’océan indien, contre le voisin malgache au mois de novembre. C’est donc une attente haletante que doit supporter les soutiens des Verts avant la décision de la CAF.
Imtiyaz
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