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Le week-end, lors de l'assemblée générale extraordinaire de la Fédération comorienne de tennis de cour, tenue à Moroni, une demi-dizaine de nominations a été officialisée. Parmi ces nouveaux hauts responsables, resplendit Ndjolea Maoulida au poste de directeur technique national. A-t-il tiré des leçons pragmatiques et salutaires de l’expérience de son prédécesseur, Ahmed Ibrahim, pour faciliter ses actions ?
Maoulida Ali Ami Ndjolea figure parmi les hauts cadres bénéficiaires de la promotion technique et administrative, opérée par la Fédération Comorienne de Tennis. « Je suis content de cette nomination. Pour moi, c'est la consécration d'une ardeur de longue haleine. Je suis conscient du fardeau que j'endosse. La mission d'un Dtn est assez complexe. Je compte combiner mes bagages personnels et l'expérience de mon devancier pour aplanir mon planning », explique le nouveau patron de la Direction technique nationale.
Actuellement, une Fédération de tennis parallèle, qui suscite une rivalité de paternité, scintillerait à l'horizon. Quelle sera la priorité des priorités de Maoulida ? Notre interlocuteur coupe court : « Laissons de côté la divergence de vue qui a failli bouleverser la discipline. Le ministère a tranché. De plus, les linges sales se lavent en famille. La situation est maîtrisée ». Il enchaîne : « L'une de mes priorités, c'est de procéder à un état des lieux à Ngazidja. Et si les moyens le permettent, je sillonnerais aussi, pour la même préoccupation, les îles. A Ngazidja, cinq à six clubs de Tennis sont en sommeil. Il faut ressusciter et redynamiser Djabal Tennis club d'Iconi, Mitsamiouli Tennis Club, Ngaya Tennis club de Mde, Vuvuni Tennis Club, et j'en passe. Il est temps de mettre au service de la discipline ma longue expérience, profitable. Je ne serai pas seul. Je compte sur la collaboration étroite et ouverte des entraîneurs opérationnels ».
Maoulida Ali Amir Ndjolea aura pour rôle, entre autres, d'élaborer et de soumettre à la hiérarchie une stratégie nationale pour le développement du Tennis. « Si le projet promoteur est approuvé par le Comité Directeur de la fédération, je dois la conduire sur le terrain, et rendre compte de temps à autre. Considérant la place du Tennis dans le paysage sportif du pays, et la spécificité locale, la défaillance en infrastructures de jeu et d'accueil constitue du pain sur la planche. J'en suis conscient, je pense pouvoir concrétiser ma mission, incha Allah », rapporte le successeur d'Ahmed Ibrahim au poste de directeur technique national.
Au menu du planning du patron de la direction technique nationale, plausiblement les formations, la dynamisation d'un championnat, la mise en place de diverses commissions techniques personnalisées : commission des Jeunes, commission du Tennis féminin, sensibilisation du monde scolaire, etc.
Gondet Bm
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