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Les Cœlacanthes ont engagé une série de matches amicaux avec le Togo et le Gabon. La Tunisie est retenue pour servir d'arène à ces duels de test et de repère. Face aux éperviers de Togo, le score est resté nul (2-2). Demain 15 novembre, les Comoriens affrontent les panthères de Gabon. Le vendredi dernier, Les Cœlacanthes étaient éprouvés physiquement. Le but de l'égalisation est survenu à la 47e seconde de la fin du temps additionnel.
Dans l’ensemble du match, notamment la 1ère période, les Cœlacanthes des Comores ont dominé l'adversaire. L’équipe togolaise a eu de la peine à combiner et à harceler le portier comorien, Ali Ahmada. Mais, au retour des vestiaires, on a ressenti une baisse de rythme, de vivacité et d'attention chez les Comoriens. Ali Chahid, ancien milieu de terrain d'Elan club de Mitsoudje trouve l'origine de ce handicap physique et moral de l'équipe nationale : « On a l'impression que les joueurs sentent qu'il n'y a personne derrière eux pour faire pression. Ils doivent sentir que le peuple et le pays sont derrière eux. Cela instaurera probablement plus de stabilité sur le plan mentale ».
Amir Abdou, recyclage et/ou perfectionnement
Les Cœlacanthes doivent trouver un système fiable de gestion d'une avance et d'une fin d'une rencontre quand ils mènent au score. La réussite de ce système permettra de réchauffer un public, souvent inquiet vers la fin du match et déçu au coup de sifflet final.
L’entraîneur français africanisé Claude Marie François Le Roy, fin connaisseur des équipes du continent voit aux Coelacanthes un adversaire à craindre : « Les Comores disposent d'une potentialité solidaire, complémentaire et riche. Il faut maintenant assurer un encadrement de qualité. Une gloire se prépare, même avec sacrifice ». La fédération de football des Comores doit penser aussi à un stage de haut niveau pour l’entraîneur national, Amir Abdou. Un stage de recyclage et de perfectionnement serait salutaire et enrichissant.
Bm Gondet
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