En attendant les résultats qui nous viendront de la CAF pour savoir qui sont les entraineurs qui ont validé leur licence B, l’évaluation finale et la cérémonie de clôture d’une formation qui aura duré près de cinq mois se sont déroulées en ce début de mois de mai au stade de Maluzini. Une grande satisfaction pour Omar Mahfoud l’instructeur qui a conduit cette formation de décembre jusqu’à ce début du mois de mai. Avec la fin de cette formation, c’est donc un nouveau cycle qui s’ouvre dans le paysage du football comorien.
Fini les temps ou les clubs comoriens avait du mal à trouver un entraineur qualifié au moment de prendre part aux compétitions interclubs de la Confédération Africaine de Football. Un exercice d’équilibrisme pour les dirigeants de clubs mais aussi ceux de la Fédération qui étaient parfois obligés de céder les sélectionneurs des équipes nationales locales pour s’asseoir dans les bancs des clubs qualifiés en ligue des champions ou à la coupe de la confédération de la CAF. Cette période sera bientôt révolue avec la validation de la Licence B de la CAF au meilleur pour une dizaine d’entraineurs au pire pour une demi-douzaine.
Organisée le 02 mai dernier, la cérémonie de clôture de cette formation a vu la participation d’Osama Haroun, inspecteur de la CAF et directrice technique nationale du football Seychellois. De nationalité algérienne, ce dernier était appelé en renfort pour la supervision finale de cette formation et il s’est particulièrement montré fier d’être aux Comores, un pays qu’il connait parfaitement grâce aux nombreuses formations qu’il a dispensée. « Je suis particulièrement fier de vous soutenir pour le développement du football comorien et Africain. » Et ce dernier de rajouter sur la particularité de cette formation. « Aujourd’hui comme a dit le DTN, vous êtes des coaches de l’élite, car quand on commence à arriver sur la Licence B, la Licence A, on commence à parler de l’élite. » et de continuer : « Même si pour moi l’élite c’est la Licence A, mais avec la Licence B vous êtes adjoint, vous pouvez faire une coupe du monde, une CAN en tant qu’adjoint, donc c’est important de le signaler.
Engagé depuis le début dans cette aventure avec la direction technique nationale, Omar Mahfoud, une sorte de mémoire vivante du football continental (Instructeur FIFA/CAF, ancien sélectionneur et DTN de la Djibouti) a appelé les apprentis à ne pas s’arrêter sur une éventuelle réussite ou échec car ces deux aspects font partie de la nature des choses. « Mais vous savez, que dans la vie, il y’a toujours des réussites et des échecs. Donc, il se peut qu’il y’aient des gens qui sont très bons mais qui échouent, ça arrive. Et il y’a des gens qui ne sont pas vraiment bon qui réussissent, cela fait partie de la vie. »
Et d’appeler ceux qui n’auraient pas réussi de ne pas s’arrêter : « Ce que je vous demander, chacun va rentrer chez lui et il ne faut pas vous endormir sur vos lauriers, il faut continuer à travailler, car aujourd’hui vous avez pas mal d’atouts acquis durant les quatre mois de la formation. » Une précision des plus importantes pour ces entraineurs qui doivent redoubler d’efforts pour fructifier les acquis. Samedi prochain, Omar Mahfoud va présenter au président de la FFC son rapport de fin de formation avant de s’envoler pour Djibouti.
Imtiyaz
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