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La phase nationale de l'édition 2021 de la Coupe des Comores bat son plein au complexe omnisports de Maluzini. Fco a dominé la 2e demi-finale au détriment de Djabal (2-0). Les bourreaux du représentant de Ngazidja, qui hissent Ndzouani à la finale face à Olympique de Missiri, sont Clebert Anjeloandro (9e, 1-0) et Olmeta Ibou (76e, 2-0). Le rêve du patron de la ligue de Ndzouani de vivre une finale 100% Anjouan se réalise.
La confrontation, 2e demi-finale comptant pour la Coupe des Comores, avait tenu sa promesse. Le public a été maintenu en haleine jusqu'au dernier quart d'heure de la partie. Football Club d'Ouani (Fco), 2e ambassadeur de la Ligue de Ndzouani et Djabal Club d'Iconi, représentant de l'île hôte, sont des adversaires ambitieux. Phase régionale, Fco s'était incliné à la finale. En revanche, Djabal club est le détenteur de la coupe à Ngazidja. Soucieux, chacun voulait valider les tickets pour la finale.
Le traditionnel round d’observation n'a pas eu lieu. Dès le coup d'envoi, le stade Maluzini s'est enflammé, les cœurs des auditeurs et téléspectateurs ont vibré. « D'abord, je salue l'arbitrage. Il s'est montré à la hauteur de l'événement. Les deux adversaires ont adopté un système de jeu diamétralement opposé. Les locaux ont joué en bloc recroquevillé, hésitant à déclencher des actions offensives planifiées. Alors que, Ndzouani a privilégié les attaques à partir d'une parfaite circulation de balle. Et à force de défendre, le bloc a craqué depuis le 1er quart d'heure », explique Zeodine Abdou, ancien milieu de terrain de Union Sportive de Mutsamudu, aujourd'hui président de la Commission Nationale des Arbitres.
En clair, les réalisations du Malgache Clebert Anjeloandro (9e, 1-0) et d'Olmeta Ibou Ali Oiched (76e, 2-0) sont les conséquences d'une stratégie de jeu non adaptée de l'adversaire. Le rêve du patron de la Ligue de Ndzouani de vivre une finale exclusivement anjouanaise s'est réalisé. L'analyste sportif Madi Mouigni est réaliste : « Je n'ai rien compris. Le jeu de Djabal Club d'Iconi a complètement changé. D'habitude, l'équipe asphyxie ses adversaires par de petits paquets évolutifs qui se concluent pas des relances. Le tandem technique, entreprenant et opportuniste, Djaoula et Naoufal, terminent le reste. Mais, face à Fco, une formation mûre, aguerrie et robuste, Ngazidja a joué perturbé par rapport à son atout traditionnel, qui fait de lui, un adversaire redoutable et menaçant. Bon, à la saison prochaine ». Comme à la phase régionale, la finale oppose, à l'heure où nous mettons sous presse, les deux frères rivaux de la Ligue de Ndzouani : Olympique de Missiri de Mutsamudu et Football Club d'Ouani au complexe omnisports de Maluzini.
Bm Gondet
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