Déjà, en match de préparation le 25 octobre dernier, les protégées de la technicienne, Anissa Maoulida avaient annoncé la couleur, en écrasant les voisines mauriciennes par le score de quatre buts à un. Dimanche, lors de leur entrée en lice contre l’Angola, les comoriens placés dans un groupe déséquilibré avec tout simplement trois équipes, ont rassuré leur soutien.
Pour cette 12ème édition de la cosafa women cup, les Comores sont placées dans un groupe très relevé en compagnie de l’Angola et surtout de la Zambie, vainqueur de l’édition de 2022. Ce groupe déséquilibré, dans la mesure où il ne contient que trois équipes, et donc deux matches pour chacune au lieu de trois sur les deux autres groupes. Qu’à cela ne tienne, les protégées de l’ancienne capitaine des Cœlacanthes, Anissa Maoulida ont assuré lors de cette première sortie, en surclassant des angolaises pourtant favorites. Ce n’est donc pas un hasard, que le media officiel de la Fédération de Football des Comores s’est empressé de féliciter les filles pour cet exploit historique.
« Bonne entrée en matière. Les filles d’Anissa Maoulida, ont largement dominé les Palacans Negras de l’Angola au bout des 90 minutes de jeu. Les joueuses l’ont emporté avec la manière (3-1), face à l’une des meilleures équipes de la région, classée au 148e rang mondial ». Faut-il rappeler que cette victoire, porte en elle une double signification. Elle permet en effet aux comoriennes d’occuper pour l’instant, la première place du groupe mais, elle permet en même temps aux Comores d’inscrire leur nom aux palmarès des équipes victorieuses lors d’une phase finale de cette compétition majeure de la zone six, de la CAF.
Aliya Said, Haloua Ahamada et Alicia Chanfi sont les heureuses buteuses lors de cette victoire historique, contre l’Angola. Cette victoire contre l’Angola était de bon augure, pour préparer le match du 29 octobre contre la Zambie au Madibaz stadium de Port-Elizabeth. Malheureusement, contre les zambiennes les filles d’Anissa Maoulida sont tombées sur plus fortes qu’elles. Mieux organisées, les Tchipolopolo ont eu encore la baraka d’avoir un penalty en leur faveur, cinq minutes après le début de la rencontre. Le carton rouge qui était la conséquence directe de cette faute dans la surface, et la transformation, du coup de pied arrêté, ont eu raison de la détermination des Cœlacanthes, qui ont lâché prise, pour finalement perdre par le score fleuve de 7-0, contre des zambiennes impitoyables. Si cette défaite synonyme d’élimination pour les Vertes, et lourd à encaisser, elle ne peut cacher les progrès observés durant cette compétition qui laissent présager des lendemains meilleurs pour les coéquipières d’Alicia Chanfi.
Imtiyaz
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