La Gazette

des Comores

CAN 2025 : Stefano Cusin : « C’est un honneur de disputer le match d’ouverture » 

CAN 2025 :  Stefano Cusin : « C’est un honneur de disputer le match d’ouverture »  © : HZK-LGDC

C’est la réaction de Stefano Cusin, sélectionneur de l'équipe des Comores, les Cœlacanthes, après le tirage au sort de la prochaine CAN 2025, en compagnie du pays organisateur, le Maroc. Dans moins de 12 mois, les 24 équipes qualifiées pour la compétition s'affronteront sur neuf terrains pour décrocher le trophée le plus convoité du continent africain. Après avoir organisé sa seule CAN en 1988 (16e édition), le Maroc accueillera à nouveau la coupe d’Afrique des Nations, pour sa 35e édition, trente-sept ans plus tard. Quelques heures après ce tirage au sort, le sélectionneur a bien voulu nous accorder un entretien.


Question : Tomber sur le Maroc, qu’est-ce que cela vous fait ?

Stefano Cusin : Non, je pense que c’est un honneur, dans le sens où jouer le match d’ouverture contre le pays organisateur, dans un stade plein, avec des millions de téléspectateurs, c’est exactement ce genre d’émotion que les joueurs, le staff technique et même les supporters souhaitent vivre. C’est ce que Dieu a voulu, et nous l’acceptons avec humilité.

Question : On va recroiser le Mali en décembre à la CAN, mais avant nous allons jouer contre eux le mois de mars en éliminatoire de la Coupe du Monde, est-ce une bonne indication pour juger de l’avenir ?

S.C. : Oui, c’est vrai, on va jouer contre le Mali à trois reprises, puisque nous allons nous affronter deux fois lors des qualifications pour la Coupe du Monde, puis à la CAN. Mais chaque rencontre se déroule dans des contextes différents, à des moments distincts de la saison. Ce ne sont que des indications. La CAN se joue différemment, dans une période beaucoup plus courte, donc nous allons bien nous préparer, il n’y a pas de problème.

Question : Les Cœlacanthes ont déjà affronté la Zambie lors des éliminatoires de la CAN 2023, avec un match nul (1-1) à Moroni et une défaite (2-1) à Arusha. Que pouvez-vous nous dire de cette équipe ?

S.C. : Oui, c’est une équipe que je connais bien, que j’ai suivie et qui participe régulièrement à la CAN, qu’elle a d’ailleurs remportée. Mais il reste encore du temps devant nous, et les choses peuvent évoluer. Il y a donc largement le temps pour se préparer. L’essentiel maintenant, c’est de se concentrer sur les matchs de qualification pour la Coupe du Monde. Ensuite, dans 11 mois, nous aurons tout le temps nécessaire pour nous préparer pour la CAN.

Question : Beaucoup disent que nous sommes tombés dans le groupe de la mort, est-ce votre impression aussi ?

S.C. : Disons que toutes les équipes tête de série voulaient éviter le Mali, l’Angola et les Comores, c’était ce qui ressortait de toutes les interviews des entraîneurs. C’est sûr que c’est un groupe difficile et compliqué, mais c’est aussi une occasion, surtout de jouer le match d’ouverture. Ensuite, on avancera match par match, en donnant toujours le meilleur de nous-mêmes, comme d’habitude. Si c’est ainsi que Dieu a voulu, nous l’acceptons et cela se passera comme cela. Moi, j’ai confiance en mes joueurs, ils feront de grandes performances. De toute façon, nous avons beaucoup de temps pour nous préparer, donc il n’est pas nécessaire de faire de grandes déclarations. L’essentiel, c’est de se concentrer sur les matchs de mars, puis en juin, nous essaierons de jouer contre des équipes fortes afin de nous mettre à l’épreuve et de progresser en tant qu’équipe. Je pense que c’est bien, nous acceptons et nous sommes très heureux.

Propos recueillis par Imtiyaz

 

 

 

 

 


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