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L’avenir appartient à la jeunesse. Et plus que jamais, la Fédération Comorienne de Basketball à travers son président Djinti Ahamada s’inscrit dans cette dynamique. La semaine dernière elle a organisé des séances de détections des meilleurs talents de la balle orange (filles) dans le plateau du lycée de Moroni.
On serait tenté de dire que les jeux des iles de 2027 commencent dès aujourd’hui. C’est en tout cas le concept que semblent privilégier les dirigeants du basket comorien. Très en retard sur le basket masculin, les filles doivent être une priorité des dirigeants du sport comorien, le COSIC en premier, pour faire en sorte qu’elles atteignent du moins se rapprochent du niveau du basket masculin. Le vivier de talents existe, il suffit que les gens de bonne volonté se mettent ensemble pour faire avancer les choses.
Dimanche dernier, une séance de détection a été organisée par la Federation Comorienne de Basketball en collaboration avec le Comité Olympique et Sportif des Iles Comores en faveur d’une demi-douzaine d’écoles de la place. « Une séance de détection des jeunes basketteuses est organisée aujourd'hui sur le plateau du Lycée de Moroni » peut-on lire dans une publication du comité olympique. Et de poursuivre : « Elle a rassemblé une soixantaine de jeunes joueuses des moins de 18 ans issues de cinq établissements scolaires de Ngazidja, à savoir la Pléiade, le Phare, Fundi Abdoulhamid, GS Avenir et Maison des enfants. Le projet est initié par directeur technique du COSIC, Ali Mohamed Papa. »
Cette volonté de la part des dirigeants de l’instance faitière du sport comorien rentre apparemment dans le cadre des préparatifs pour l’organisation des prochains jeux des iles de la région aux Comores en 2027. La détection des talents comme ça se fait déjà dans le football, est une manière d’assurer une certaine continuité dans le changement de génération et avoir une réserve de joueur qui peut intégrer au fil des années les équipes nationales mais aussi les clubs au niveau du championnat local.
Avec l’ambition affichée des autorités pour l’organisation des jeux, de la même façon, tous ceux qui sont en charge du développement des compétences chez nos athlètes doivent se mettre déjà en ordre de bataille pour détecter, former, et rendre opérationnels les futurs athlètes qui sont censés porter haut l’étendard du sport comorien dans les années à venir. Ce n’est pas quelque chose qui peut attendre, car dans moins de quatre ans, le pays doit être prêt et à la fois sur le plan des infrastructures, de l’organisation tout comme sur le plan de la compétitivité.
Imtiyaz
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