© : HZK-LGDC
Suite à la foudre survenue dans la nuit du 14 avril, qui avait endommagé plusieurs équipements, notamment ceux de Comores Telecom, coupant ainsi Mohéli du reste du pays, la SONEDE n’a pas été épargnée. Un transformateur situé dans la région de Djando a été gravement endommagé, mettant hors service la pompe principale, provoquant une pénurie d’eau dans presque toute la région.
Bien que la pompe ait été réparée, les habitants de Djando continuent de subir des coupures régulières d’eau, la SONEDE adoptant désormais des mesures préventives en cas d’intempéries pour éviter d'autres incidents liés à la foudre. Pendant une semaine, cinq localités de la région ont été privées d’eau courante à cause de cette panne. De nombreux appareils électroménagers ont également été endommagés par la surtension, tout comme les infrastructures de Comores Telecom, entraînant une coupure des communications dans le sud de Ngazidja et l’ensemble de l’île de Mohéli pendant plusieurs heures.
Privés d’eau, les habitants n’ont eu d’autre choix que de recourir aux puits traditionnels. « On paie cher pour une eau qu’on ne reçoit même pas », se plaint un résident, exprimant sa lassitude face à une situation devenue fréquente. Le coût jugé élevé du service avait déjà provoqué par le passé des mouvements de protestation. Ce retour forcé à des moyens d’approvisionnement archaïques met en lumière la fragilité du réseau local et soulève des interrogations sur l’entretien des infrastructures et la capacité de réaction des autorités compétentes. Les résidents se sont organisés tant bien que mal pour faire face à cette pénurie.
Aujourd’hui, bien que la pompe soit de nouveau fonctionnelle, la SONEDE procède à des coupures à chaque signe de mauvais temps. « Nous sommes en pleine saison des pluies. Vous savez qu’après la foudre du 14 avril, un transformateur avait été endommagé, rendant la pompe à eau inopérante », explique Abdoul Bastoi Hamidi Mbaraka, directeur régional de la SONEDE. « Il nous a fallu une semaine pour obtenir un nouveau transformateur et remettre la pompe en état. Seules les localités de Siry, Ziroudani et Itsamia avaient été épargnées. » Il précise cependant que les risques liés à la foudre persistent : « Nous surveillons attentivement sur les installations. Dès que le ciel devient menaçant, nous suspendons le fonctionnement des pompes jusqu’à ce que le temps s’améliore. Cela explique les délestages fréquents dans la région de Djando. » Le directeur appelle la population à prendre ses dispositions en stockant suffisamment d’eau chaque fois que celle-ci est disponible dans les robinets.
Riwad
Les contenus publiés dans ce site sont la propriété exclusive de LGDC/HZK Presse, merci de ne pas copier et publier nos contenus sans une autorisation préalable.