Malgré l'explosion du nombre des cas positifs à Mohéli depuis le début de la deuxième vague à la mi-décembre, mais surtout le nombre de décès, certaines personnes ne croient toujours pas à la pandémie. Pour une dame que nous avons rencontrée dans une station-service, elle pense que “ce ne sont que des histoires inventées de toutes pièces”.
Les organisations de la société civile, les structures étatiques ou encore les partenaires qui interviennent dans le domaine de la santé ont intérêt à renforcer la sensibilisation de la population. Mais aussi, certaines dispositions doivent être prises par les autorités politiques afin d’éviter la présence d’une foule si dense à un seul endroit.
Ce dimanche à la station-service Yousna à Hayraha (entre Bangoma et Bandar-Salam), les acheteurs du pétrole lampant se bousculent sans se soucier des risques de contamination. Certains étaient là pour du pétrole lampant pour leurs ménages et d’autres pour le commerce. « S’il y avait le coronavirus, on n’allait pas nous laisser comme ça », a fait remarquer une dame très en colère pour n’avoir pas pu avoir du pétrole depuis deux jours.
Fatima Albaha, une dame de Mabahoni (quartier de Fomboni) très remontée contre les difficultés à avoir cet or noir, est allée jusqu’à qualifier la covid-19 de « histoires inventées de toutes pièces ». « Tous les jours, il y a ceux qui meurent et ceux qui naissent, c’est ainsi que Dieu a conçu le monde. Donc ne venez pas nous parler de Corona (Sic) », lance cette quinquagénaire. Et d’ajouter que : « moi j’ai déjà avisé mes enfants que si demain je meurs, celui ou celle qui évoquera ce terme Corona n’aura pas ma bénédiction » devait-elle lacher.
Riwad
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