La montée inquiétante de la criminalité dans le pays devient une préoccupation majeure, donnant l’impression d’un fléau en constante expansion. Ce lundi matin, un drame tragique a secoué la ville de Sima à Anjouan. Un homme connu sous le nom de Ropasse a été mortellement poignardé.
L’affaire est d’autant plus choquante que la victime souffrait de troubles mentaux. Selon un témoin, tout aurait commencé lorsqu’il est entré dans une boutique, provoquant la panique d’un client. Il était précisément 10 heures lorsqu’une jeune femme, dans la vingtaine, a été attaquée dans le quartier de Missiri par Daniel Maandhu, un homme d’une trentaine d’années. Sous le choc, elle a rapidement contacté ses frères. « L’un d’eux est intervenu rapidement et a poignardé l’agresseur à deux reprises. L’homme a succombé à ses blessures à l’hôpital. Selon les premières informations, il était en état d’ivresse depuis la veille des faits », nous rapporte notre informateur sur place.
Les détails de l’incident restent encore flous, mais des témoins affirment avoir entendu des cris avant que la victime ne s’effondre, poignardée en pleine rue. Bien que certaines personnes aient réagi, l’attaque s’est déroulée très rapidement. Les autorités locales ont immédiatement ouvert une enquête afin de faire toute la lumière sur cette affaire, menant déjà des perquisitions pour identifier les motivations de cet acte. Il est encore trop tôt pour déterminer s’il s’agit d’un différend personnel ou d’un contexte plus large. Ce drame survient dans un climat de violence croissante. En l’espace d’une semaine, deux homicides ont secoué le pays, accentuant l'inquiétude parmi la population. Dans les rues, l’inquiétude est palpable. « Chaque jour, on entend parler d’un nouveau drame. On ne se sent plus en sécurité, même dans nos propres quartiers », confie un habitant de Sima.
Face à cette recrudescence des actes violents, la population attend une réponse ferme des autorités. Restaurer l’ordre, assurer la protection des citoyens et prévenir de nouvelles tragédies : autant de défis que l’État ne peut plus ignorer. Le choc est d’autant plus grand que les proches de Hikima, assassinée par Micro à Ngazidja, pleurent encore leur disparu, et qu’une femme à Chandra, à Anjouan, a été victime d’une agression criminelle la semaine dernière.
Younès
Les contenus publiés dans ce site sont la propriété exclusive de LGDC/HZK Presse, merci de ne pas copier et publier nos contenus sans une autorisation préalable.