Depuis hier se tient à la salle de conférence du ministère de l’Agriculture à l’ex-Cefader de Mdé, un atelier de formation sur l’Analyse des risques et le système management qualité au niveau des aliments. En effet, il est admis qu’en vue d’assurer la sécurité sanitaire des aliments d’origine animale, il est nécessaire d’agir dès leur production à la ferme. En effet, de multiples risques sanitaires surviennent avant l’abattage des animaux, risques qui peuvent être réduits ou prévenus par les politiques de prévention et les bonnes pratiques préconisées par l’Organisation mondiale de la santé animale.
L’objectif visé est de former les représentants des institutions publiques et privées ainsi que les membres de la société civile, sur les thématiques choisies en lien direct avec le bon fonctionnement d’un système national de sécurité sanitaire des aliments fiable. Il s’agit des thématiques liées au Système de management qualité dans les entreprises, à l’analyse et gestion des risques liés aux maladies d’origine alimentaire, à l’organisation et exécution des contrôles officiels et aux outils et méthodes utilisés en agroalimentaire pour apprécier la qualité (HACCP).
C’est dans ce cadre et en tenant compte de toutes les raisons évoquées plus haut et dans le but donc de renforcer les capacités techniques et institutionnelles des structures nationales de certification des produits alimentaires, que l’Unité de Gestion du Projet (UGP) a recruté le Dr Mamadou NDIAYE, consultant international spécialiste en Technique Agroalimentaire, pour dispenser une formation sur l’Analyse des risques et le système management qualité, aux cadres/responsables des institutions nationales (public-privée) impliquées dans les questions SPS. Plus spécifiquement, le consultant va aider à identifier les principales institutions aux Comores qui pourront faire partie de cette session de formation.
Pour ce faire, la formation sera organisée en deux étapes et bénéficiera de l’appui logistique et technique d’un technicien de la direction générale de l’économie et responsable SPS. Il est convenu que cette formation soit couplée avec des actions de sensibilisation et de formation sur l’accord SPS de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).
Rappelons que ce projet a pour but d’améliorer le système de certification et de contrôle phytosanitaire des produits alimentaires au niveau national. Il intervient aussi pour réduire le coût pour la santé des populations, les atteintes environnementales et les effets des maladies et des organismes dangereux sur les animaux et les végétaux.
Le projet vise à obtenir une amélioration durable entre autres du fonctionnement des institutions en charge de certification et du contrôle dans les frontières, de la contribution du secteur privé dans la gestion des risques sanitaires des aliments.
Mmagaza
Les contenus publiés dans ce site sont la propriété exclusive de LGDC/HZK Presse, merci de ne pas copier et publier nos contenus sans une autorisation préalable.

© : HZK-LGDC