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Depuis deux semaines, il est difficile d’avoir de l’essence à Moheli et le pétrole lampant s’achète au marché noir à un prix exorbitant. Les raisons de cette pénurie sont multiples.
Le seul camion citerne de la société des d’hydrocarbures à Mohéli est tombé en panne et demande plusieurs pièces de rechange qui tardent à arriver. Le navire Bima, le transporteur principal du carburant est encore en difficulté. Mohéli vit une pénurie des produits pétroliers depuis deux semaines.
Pour ravitailler les stations service en produits pétroliers dans l’île, la société des d’hydrocarbures fait appel à un camion simple d’une société chinoise. Ce dernier embarque une citerne où l’on met successivement du pétrole lampant, du gasoil et de l’essence avec tous les risques possibles d’un mélange. Ce même camion assure aussi sous ces mêmes conditions, le transport de ces produits du port jusqu’au dépôt.
Ces difficultés s’ajoutent au fait que, le navire principal Bima qui ravitaille régulièrement Mohéli en produits pétroliers serait également en panne d'un moteur. L'on apprendra des sources concordantes, qu’avec le deuxième moteur, le navire pourrait continuer son travail, mais il se trouve encore que les membres d’équipage de ce bateau accusent plusieurs mois d’arriérés de salaire et se seraient mis en grève.
Ceux qui pratiquent le marché noir des produits des hydrocarbures se frottent les mains en cette période, car un jerrican de 20 litres de pétrole lampant s’achète jusqu’à 10 000 FC au lieu de 5000 FC. « À prendre ou à laisser », lance un vendeur régulier du pétrole lampant mais qui bascule dans le marché noir prétend que son fournisseur s’approvisionne d’Anjouan et le lui vend cher.
Riwad
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