La Gazette

Le Sommet Africain sur le Climat (AEC, sigle en anglais) qui se tient du 4 au 6 septembre 2023 à Nairobi est co-organisé par le Kenya et la Commission de l'Union africaine (CUA), conformément à une décision de la Conférence de l'UA adoptée à sa 36e session ordinaire le 19 février 2023.

Le sommet vise à positionner l'Afrique en solidarité avec le reste du monde pour une action climatique mondiale, sous le thème de la croissance verte et les solutions de financement climatique pour l'Afrique et le monde. Les délibérations portent sur le lien entre le changement climatique et la réalité du développement de l'Afrique, avec un accent particulier sur l'augmentation des investissements dans l'action climatique en Afrique. Le sommet a débuté le lundi 4 septembre au niveau ministériel préparant le terrain pour l'AEC, mettant en valeur le potentiel de l'Afrique à relever les défis climatiques et soulignant la nécessité d'un système financier plus juste, ainsi que la route vers la COP28 qui se tiendra aux Émirats arabes unis en 2024.

Parmi les intervenants en plénière d'ouverture William Ruto, président de la République du Kenya, Josefa Leonel Correia Sacko, Commissaire à l'agriculture, au développement rural, à l'économie bleue et à l'environnement durable à la CUA, Simon Stiell, secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et des représentants d'organisations de la société civile, des peuples autochtones et des jeunes, ont pris la parole. Tout au long de la première journée, les ministres des secteurs concernés, les chefs d'agences des Nations Unies; les partenaires au développement, le secteur privé, la société civile, les femmes et les jeunes, ont délibéré sur des questions telles que l'augmentation du financement international du climat, les opportunités d'investissement pour la transformation des systèmes alimentaires.

Les ministres ont parlé d’accélérer les investissements résilients au changement climatique dans l’eau, les marchés du carbone dans les pays du Sud, exploiter le potentiel d'énergie renouvelable, l'adaptation à travers le continent, l'hydrogène vert, le potentiel de fabrication et de commerce, l’investissement dans la nature et la biodiversité, des villes africaines intégrées et vivables avec un coup de projecteur sur les marchés financiers africains, accroître le rôle de la gouvernance des océans et de l’économie bleue et investir dans les transports verts.

Après la réunion ministérielle, le Sommet des chefs d'État et de gouvernement a débuté ce 5 septembre. On a noté les interventions de Moussa Faki, président de la CUA, de la représentante de l’Union Européenne, Ursula Von Der Layen, d’Azali Assoumani, le chef de l’Etat comorien et actuel président de l’UA, du secrétaire général des Nations-Unies Antonio Gutteres, du Président du Kenya, William Ruto et de John Kerry, envoyé spécial du Président des Etats-Unis pour le climat.

Les résultats attendus du sommet de 3 jours sont une Déclaration de Nairobi des dirigeants africains sur un programme et des solutions pour la croissance verte et le financement climatique pour l'Afrique et le monde, la voie vers un nouvel accord financier mondial qui comprend des instruments et des produits de financement « à grande échelle », des engagements d'investissement, dont la présentation d'accords d'investissement vert d'une valeur de plusieurs milliards de dollars sur le continent dans tous les secteurs thématiques du sommet ainsi des annonces sur des progrès tangibles sur les principales initiatives continentales et mondiales en cours et sur de nouveaux partenariats et des initiatives enfin  une Feuille de route pour la mise en œuvre des déclarations clés.

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