La biodiversité concerne la diversité au sein des espèces, entre les espèces et des écosystèmes se dégradent à un rythme sans précédent dans l’histoire de l’humanité.
Les données scientifiques, notamment celles du premier Rapport d’évaluation mondial sur la biodiversité et les services écosystémiques publié par la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), dressent un sombre tableau : des milliers d’espèces animales et végétales sont au bord de l’extinction et la biosphère est en train de subir des modifications sans précédent à toutes les échelles spatiales. C’est dans ce contexte que s'est ouverte le 10 décembre à Windhoek, en Namibie, la 11e session de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (Ipbes 11).
En séance plénière, les délégués ont entendu des déclarations d'ouverture et des remarques introductives sur la plupart des points de l'ordre du jour de la réunion. C’est le président de l'Ipbes, David Obura, qui a ouvert la séance. Anne Larigauderie, secrétaire exécutive de l'IPBES, a souligné la valeur et l'impact des travaux de l'IPBES, notamment la récente reconnaissance par l'obtention du Prix Blue Planet 2024, et a souligné l'importance des évaluations Nexus et Transformative Change, soulignant qu'elles abordent ensemble les problèmes les plus critiques que le monde doit résoudre.
S'exprimant au nom de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), du Programme des Nations Unies pour l'environnement (Pnue), du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) et de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (Fao), en tant que quatre partenaires de l'IPBES au sein de l'Onu, Antonio De Sousa Abreu, de l'Unesco, a souligné que les évaluations de l'IPBES ont joué un rôle déterminant dans l'adoption d'une approche sociétale globale visant à créer une base de connaissances complète pour le Cadre mondial de la biodiversité Kunming-Montréal (GBF).
Astrid Schomaker, Secrétaire exécutive de la Convention sur la diversité biologique (CDB), a souligné les résultats positifs de la 16e Conférence des Parties à la CDB (COP16), qui s’est tenue à Cali, en Colombie, elle a exhorté les délégués à l’IPBES 11 à retrousser leurs manches pour combler le fossé qui subsiste entre « les politiques dont le monde a besoin et celles dont il bénéficie actuellement ». Pohamba Penomwenyo Shifeta, ministre namibien de l’environnement, des forêts et du tourisme, a souligné l’engagement indéfectible de la Namibie en faveur de la protection de l’environnement, notamment en inscrivant la protection de l’environnement dans sa constitution nationale et en créant un réseau florissant de réserves gérées par les communautés. Le président de l'IPBES, Obura, a présenté les priorités de l'IPBES 11, en particulier l'approbation du résumé à l'intention des décideurs politiques (SPM) pour les évaluations du lien et des changements transformateurs, et du rapport de cadrage pour la deuxième évaluation mondiale de la biodiversité et des services écosystémiques.
Mmagaza
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