Une conférence de presse s'est tenue au CNDRS lundi à midi. L'objectif était d'annoncer l'initiative d'une évaluation prochaine pour l’inscription de nos patrimoines culturels et naturels, notamment des médinas, sites et sultanats historiques des Comores au patrimoine mondial de l’UNESCO.
En l'occurrence, l'accueil d'une délégation d'experts internationaux de l'UNESCO est attendu impatiemment en décembre prochain. Leur mission consistera à évaluer nos sites historiques et culturels, lesquels méritent d'être inscrits, avant inclusion dans la liste du patrimoine mondial. Le processus implique un inventaire des biens, avec une implication cruciale de la communauté. Ceci représente une étape cruciale pour ce fameux projet, qui bénéficie du soutien total du gouvernement, dans l'espoir d’assurer son succès. Dr Toiwilou Mze Hamadi, directeur général du CNDRS et point focal national de l'UNESCO était l'animateur de cette conférence de presse. Il a déclaré que « la réussite de ce grand projet national dépend des initiatives et de l'engagement de tous les Comoriens. »
Parmi les points soulignés lors de cet événement : le besoin d'effectuer des séances de formation sur le remplissage des formulaires d'inventaire, l'importance de l'engagement et de l'implication des parties prenantes, y compris de nos experts locaux dans cet effort commun. La conférence s'est donc conclue par un appel à l'action, lancé par le patron du CNDRS, soulignant l'importance de la collaboration entre les autorités, la communauté et les experts locaux dans cette initiative de préservation du patrimoine naturel et culturel des Comores. Un enjeu crucial pour la mise en valeur de la richesse culturelle des Comores.
« Les communautés doivent s'adresser au département patrimoine du CNDRS pour obtention des formulaires d'inventaire. Chaque localité joue un rôle important dans l'identification et la documentation des sites patrimoniaux. Pour faciliter ce processus, il est essentiel qu'elles s'approchent du CNDRS au plus vite, afin de s'en informer davantage, » annonce le Dr Toiwilou. Selon lui, des sessions de formation seront organisées dans la même lancée pour les communautés, sur le remplissage des formulaires et de la liste d'inventaire. Le but étant de garantir la qualité des données collectées. Cela leur permettra de mieux comprendre l'importance des informations à recueillir et la manière de les consigner correctement une fois en plein travail sur terrain.
Abdillahi Hamdi Rahilie
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