À Mohéli, le gouvernement a procédé à la remise officielle des clés de logements reconstruits pour des ménages sinistrés par le cyclone Kenneth. Au-delà des infrastructures livrées, cette cérémonie a porté un message fort : celui d’un État engagé dans la résilience climatique, la protection des populations vulnérables et la construction d’un avenir plus sûr à l’horizon 2030.
La cérémonie de remise des clés des logements reconstruits à Mohéli s’est tenue au Bonovo (siège du gouvernorat) en présence des autorités locales et des partenaires techniques. Représentant le ministre de l’Aménagement du territoire, Chekidine Said Madi, le secrétaire général du ministère a souligné la portée symbolique et humaine de cet événement, organisé au nom du gouvernement de l’Union des Comores. « Nous ne sommes pas ici pour célébrer uniquement des infrastructures, mais un acte de résilience, d’espoir et de dignité retrouvée », a-t-il déclaré. Le passage dévastateur du cyclone Kenneth a profondément marqué le pays, mettant en lumière la vulnérabilité des populations face à des aléas climatiques de plus en plus intenses, notamment dans le secteur de l’habitat.
C’est dans ce contexte que le gouvernement, avec l’appui constant de la Banque mondiale, a lancé le Programme de reconstruction de 184 logements résistants, parasismiques et para cycloniques, destinés aux ménages sinistrés et à faible revenu. À Mohéli, 11 familles bénéficient aujourd’hui de ce programme, pour un montant de 296 millions 195 mille 242 francs comoriens. Au-delà des logements, plusieurs infrastructures ont également été réhabilitées ou construites à savoir écoles, pistes rurales, réservoirs d’eau, hangar pour la Direction de la sécurité civile, ainsi que des travaux de protection côtière à Djoiezi. Ces investissements, toujours en cours, s’élèvent à 911 millions 025 mille 875 francs comoriens. Au total, Mohéli a bénéficié de 1 milliard 463 millions 618 mille 542 francs comoriens dans le cadre du projet post-Kenneth.
« Ce ne sont pas de simples chiffres, mais des vies protégées, des familles sécurisées et une île mieux armée face aux risques futurs », a insisté le représentant du ministre, saluant le travail de l’Unité de gestion du projet (UGP), et en particulier l’engagement de sa coordinatrice, Mme Kamaria Hamada, ainsi que des ingénieurs, techniciens et acteurs locaux. S’inscrivant dans la vision présidentielle de faire des Comores un pays émergent d’ici 2030, le projet post-Kenneth repose sur la prévention, l’inclusion et la concertation locale. En remettant ces clés, le gouvernement envoie un message clair : la résilience n’est pas une option, mais un choix politique et une responsabilité collective. Les bénéficiaires n’ont pas manqué de témoigner, leur joie et reconnaissance envers les autorités nationales et insulaires.
Riwad
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