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Un atelier de validation technique d’un document sur des sites d’investissements hôteliers, a eu lieu hier, mardi 25 juillet à l’hôtel Retaj à Moroni. Ce travail a été réalisé avec l’appui de la Banque Mondiale à travers le Projet Intégré de Développement des Chaines de Valeurs et Compétitivité (PIDC) et la Direction nationale du Tourisme. Le document est élaboré par un Consultant national, en la personne M. Amine Souef.
Il s’agit de mettre en valeur les sites touristiques par la promotion des patrimoines naturels et culturels devant favoriser l’attractivité des investissements étrangers touristiques. C’est en partant de la vision à long terme du Plan Comores Émergents (PCE) qui a pour ambition de « hisser les Comores au rang de destination touristique de référence » à l’horizon 2030 » que ce travail a été conduit. Il a été noté que nous évoluons dans une région qui bénéficie d’une attractivité touristique très forte, le tourisme étant l’élément clé de la diversification de l’économie comorienne et qui peut contribuer à sa transformation structurelle.
Selon le consultant, cette vision sera accompagnée d’un développement de produits d’exception permettant de valoriser les potentialités exceptionnelles des Comores. L’amélioration de services touristiques locaux et des produits de l’artisanat accompagneront cette démarche pour optimiser la création de valeur ajoutée et l’image des iles. Pour lui, le développement de l’écotourisme autour du tourisme communautaire, des aires protégées déjà identifiées, sera structuré de manière à motiver des séjours sur des expériences exclusives au profit des touristes qui voyagent pour l’écotourisme de qualité.
La valorisation touristique du patrimoine culturel permettra aux Comores de profiter de la richesse et la diversité de ses cultures et influences. Les informations dans ce domaine existent grâce au recensement et à la cartographie effectuée par le Collectif du Patrimoine des Comores ainsi que le CNDRS. Le consultant a visité les principaux sites d’investissements touristiques balnéaires pour les classer et les évaluer selon 15 critères qui répondent aux exigences et aux réalités du secteur. Une analyse comparative a été menée avec ce qui se fait dans certains pays comme le Cap Vert, le Gabon, la Cote d’Ivoire, la Guinée et Madagascar en partant de nos priorités nationales et déterminer le potentiel des sites. Ces critères ont pour l’heure permis d’identifier 6 sites au niveau du pays sur plus d’une vingtaine examinée.
Les participants tout en saluant le travail abattu par le consultant, n’ont pas manqué de souligner quelques pesanteurs qui sont connues de longue date comme l’absence d’infrastructures de qualité qui empêchent des grands groupes de s’installer dans le pays et à même de booster le tourisme intérieur. Il a été demandé de faire plus pour améliorer l’image positive du pays par ce genre d’initiative. Un membre d’une organisation présente, a souhaité que chacun puisse faire ce qu’il peut mieux faire et mieux cadrer les investissements des nationaux. Il a été convenu que ce sera une première édition et que d’autres suivront pour permettre aux acteurs du secteur du tourisme d’avoir un outil pour découvrir toutes les potentialités dont regorgent nos iles de la lune.
Mmagaza
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