Lors de la 28ème Conférence des Parties (COP 28) de Dubaï sur les changements climatiques, des membres du gouvernement et l’équipe de la Direction Générale de l’Environnement ont participé à l’évènement parallèle organisé au Pavillon Français, qui a été organisé par la High Ambition Coalition (HAC) for Nature and People et intitulé « Plus forts ensemble pour le 30x30 ! L'expertise française sur les aires protégées au service des pratiques du monde entier grâce à des échanges entre pairs ».
En effet, les Comores font partie des 190 nations qui se sont engagées à contribuer à la protection de la biodiversité et à la création de zones de conservation pour atteindre l'objectif mondial de 30%, afin de mettre un terme au dangereux déclin et à la destruction de la biodiversité d'ici à 2030, qui, s'ils ne sont pas contrôlés et protégés, mettent en péril en premier lieu l'approvisionnement durable en eau et en nourriture de la planète, ainsi que toutes les formes de vie. C’est dans ce cadre que le chef de projet R-POC, Houssoyni Housseni, a pris part à l'événement qui a examiné comment les gouvernements respectent leur engagement de conserver, protéger et restaurer au moins 30% des terres et des océans de la planète d'ici 2030.
S'exprimant lors de la table ronde sur la façon dont les membres du HAC contribueront à la mise en œuvre de la cible 3, Housseni a partagé l'engagement des Comores dans l'initiative 30x30, la façon dont ils considèrent que le HAC les soutient dans la mise en œuvre de la cible 3 et l'aide financière afin de faire de cet engagement une réalité. Le Projet R-POC est financé par l’organisation philanthropique américaine “Ocean5” et est mise en œuvre par la Direction Générale de l’Environnement, WILDOCEAN Afrique du Sud et les autre partenaires régionaux (CORDIO, IRD et Convention de Nairobi) et Nationaux (AIDE, Agence des Parcs Nationaux des Comores, OPAS/UMAMA).
Cet évènement s’est penché sur la manière dont les gouvernements respectent leur engagement à conserver, protéger et restaurer au moins 30% des terres et des Océans de la planète d’ici 20230. Il a été noté que "La santé des océans est cruciale pour les Comores, un État insulaire qui dépend tellement de tous les avantages que l'océan fournit. La protection des océans est un élément essentiel pour stimuler et développer une économie bleue dynamique, devenue aujourd’hui essentielle à la survie écologique et économique de nos pays".
Pour rappel, la cible 3 du Cadre Global de Biodiversité vise à : garantir et permettre que d’ici 2030, au moins 30% des zones terrestres et des eaux intérieures, ainsi que des zones marines et côtières, en particulier les zones revêtant une importance particulière pour la biodiversité et les fonctions et services écosystémiques, soient efficacement conservées et gérées par des moyens écologiquement représentatifs et bien connectés”. Les Comores ont mis en place 6 aires protégées tant marines que terrestres. Le challenge reste leur pérennisation par une mobilisation efficace de financement pour en faire des outils de lutte contre le changement climatique.
Mmagaza
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