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Le SNU défend la représentante de l’Unicef aux Comores, accusée par un media de la place de propager le coronavirus dont elle serait porteuse. Le lendemain le Système des Nations unies aux Comores a fait un démenti, non sans accuser le média en question d’avoir relayé de fausses informations ‘touchant l’honneur et la réputation » de la concernée.
Un média de la place a accusé la représentante de l’Unicef aux Comores de propager le coronavirus. Sur son mur Facebook lundi dernier, Hayba FM a écrit que « la représentante de l'Unicef aux Comores atteinte de COVID. » Le média estimait que cela aurait été un non-évènement sauf que « cette fonctionnaire des Nations-Unies n'a pas respecté les consignes d'isolement et est partie à Anjouan, jouer les vedettes, dans le meeting du 25 novembre à Pomoni, aux côtés du président Azali et de nombreux responsables étrangers et comoriens ». Le média ajoute que Mme Mariame Sylla « a visité des écoles et des établissements de soins ». A son retour à Moroni, « elle a été confirmée positive [au coronavirus] ».
Le lendemain, le Système des Nations unies s’est fondu d’un communiqué en guise de droit de réponse pour remettre les pendules à l’heure. Il explique que la mise en cause a pu assister à la journée internationale des droits de l’enfants après avoir s’être soumise à des mesures préventives, dont le test, quelques jours plutôt. De retour à Moroni, Mariame Sylla et son équipe ont refait le test antigénique. Nous sommes le lundi 29 novembre. Seul le test de la représentante est revenu positif, indique le communiqué. Ce résultat « a entrainé automatiquement son isolement à domicile ». Comme si le test antigénique ne suffisait pas, « l’équipe médicale a procédé un peu plus tard dans la journée à test PCR (beaucoup plus précis), qui est quant à lui revenu négatif ».
Après avoir démontré le non positivité au covid-19 de sa fonctionnaire, le Snu dit qu’il « s’étonne de n’avoir reçu aucun appel, ni courriel du media auteur de la publication pour vérifier les informations avancées. Le Système des Nations unies tient à exprimer sa consternation concernant les propos touchant l’honneur et la réputation du Dr Mariame Sylla dans l’exercice de ses fonctions. Il est regrettable que la diffusion d’informations incomplètes et sorties de leur contexte aient pu altérer le discernement des lecteurs ». Le media qui n’a pas retiré le post incriminant a publié le droit de réponse sans faire de commentaire.
Andjouza Abouheir
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