Le commissariat général au plan à travers la direction de la planification stratégique en collaboration avec les autorités de Mohéli ont tenu à dévoiler le plan Comores émergents à toutes les institutions de l’île.
Le manque d’information à la portée de la population et des institutions des îles, selon Chahalane Mohamed, le Directeur de Cabinet du gouverneur Fazul, a fait que le plan Comores émergent est perçu comme une utopie. Pourtant, selon M. Abdourazak, le Directeur général de la planification stratégique qui assure l’intérim du commissaire Général au plan, tout ce qui a été prévu a bel et bien démarré.
Dans un atelier d’information tenu mardi dernier à la salle multifonctionnelle de Fomboni, les techniciens du plan ont étalé en long et en large les tenants et les aboutissants de ce vaste plan Comores émergents à l’horizon 2030, avec son plan d’action intérimaire de 5 ans (2020-2024).
Six secteurs clés constituent le socle de ce plan dont le tourisme, l’économie bleue, les services financiers et logistiques, l’agriculture et les chaînes industrielles. Tout ceci, selon les présentateurs, s’accompagne avec des catalyseurs dont la bonne gouvernance, les infrastructures de base, le climat des affaires et le numérique.
À en croire ces techniciens, la mise en œuvre a déjà débuté, en citant les projets phares tels que le pôle touristique de l’océan indien qui va permettre de hisser les Comores au rang de destination touristique de référence pour un budget de 63 millions d’euros, ou encore « unir les îles par la mer » avec des ports de liaison à Hoani (Mohéli), Chindini (Grande-Comore) et Vassy (Anjouan).
Le CHU d’El maarouf avec ses 33 spécialités est cité aussi parmi les projets phares en cours. La boucle énergétique des Comores et un quartier administratif font partie de ces projets. Enfin c’est dans les projets dits se structurants où sont prévus les infrastructures portuaires dans les trois îles, une urbanisation nouvelle, les routes et la gestion des déchets.
« Des projets qui coûtent 3 milliards 200 millions d'euros et dont la conférence de Paris a promis 4 milliards, plus que prévu », se glorifient les experts de la direction générale au plan pour qui c’est n’est plus une chimère.
Riwad
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