Après deux mois et quelques semaines de crise dûe à la deuxième vague de Coronavirus, la vie à Mohéli commence à reprendre son cours habituel. Les élèves ont repris le chemin de l’école, les hôpitaux sont presque vides et le football reprend timidement.
Décidément aucune décision prise par les autorités insulaires sur le sort des établissements scolaires n'a été respectée. Les établissements publics ont repris les cours dans toutes les classes sans exception depuis le mercredi 24 février au lieu de lundi 1er mars comme annoncé lors d’une cérémonie à la salle multifonctionnelle de Fomboni. Quant aux établissements privés, dans leur grande majorité ils attendent jusqu’à ce lundi pour la reprise des autres classes, celles d’examen ayant repris depuis le lundi 22 février. L’école primaire de Fomboni centre, tout comme le collège et le lycée public retrouvent un peu depuis le mercredi leur rythme normal. La seule différence ce sont les gestes barrières. Un masque pour chaque élève et des seaux d’eau chlorée un peu partout pour le lavage des mains.
Le site AMA qui a servi de centre d’isolement des personnes asymptomatiques atteintes de la covid-19, a repris ses activités d'antan celles d’enseignement et d’orphelinat. Le site de prise en charge du Centre hospitalier régional est presque vide. Les va et vient des infirmiers, aides soignants et médecins dans les couloirs ont cessé. Les stades de football accueillent peu à peu des joueurs qui se préparent pour la coupe des Comores qui débute ce mercredi 3 mars au stade El Hadj Ahmed Matoir de Fomboni.
Le comité insulaire de prévention et de riposte contre la covid-19 a, quant à lui, élaboré en collaboration avec la coordination des volontaires contre la covid-19 (CVMCC) un plan de sensibilisation pour la surveillance et le dépistage dans toutes les localités de l’île. Une réunion à cette occasion a été organisée jeudi dernier à la direction régionale de la santé où tous les points focaux des différentes régions avaient pris part. Tout semble annoncer un retour à la vie normale après les durs moments que l’île de Djumbe Fatma a vécu.
Riwad
Les contenus publiés dans ce site sont la propriété exclusive de LGDC/HZK Presse, merci de ne pas copier et publier nos contenus sans une autorisation préalable.