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Le directeur de publication, le rédacteur en Chef et un journaliste de la rédaction du quotidien ont été convoqués à la Brigade de recherche de Moroni suite à un article paru le lundi dernier. Le premier à être entendu c’est Mohamed Youssouf, rédacteur en chef du deuxième quotidien de la place, après un coup d’appel lui demandant de se rendre dans les lieux. En parfait chef d’équipe, Mohamed Youssouf s’est rendu et a été assigné en garde à vue jusqu’à l’arrivée du journaliste Yazid contre lequel le conseiller Djaffar a porté plainte, avant de pouvoir partir. Après avoir passé plus de quatre heures devant les officiers de la brigade, le rédacteur en chef a été relâché juste au début de la déposition de son journaliste.
Ali Oubeidillah connu communément sous le pseudonyme de Yazid, a été entendu pendant presque la même durée par les Opj avant d’être relâché tard dans la nuit pour revenir hier jeudi matin. Ne se sentant pas menacer ce qui fut bien le cas, Yazid a pris son courage à deux mains et s’est rendu aux mêmes bureaux à la première heure. Reçu vers huit heures et quart par le commandant, Yazid subit encore une fois une audition jusqu’à onze heures avant d’être défféré au parquet de Moroni accompagné de son directeur de publication, El-Had Said Omar, qui était lui aussi convoqué par la Brigade de Recherche.
Arrivés au bureau du procureur de la république, où ils sont rejoints par le conseiller Djaffar, auteur de la plainte, on leur signifie qu’ils doivent passer en audience le 27 juin prochain. Immédiatement, une palette d’avocats s’est constituée pour assurer la défense de La Gazette des Comores et la liberté de la presse. Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions.
La rédaction
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