Sur l’île d’Anjouan, cinquante jeunes ont reçu ce samedi leurs attestations de formation lors d’une cérémonie organisée par l’ONG GHYIADA AFRICA en partenariat avec Msomo Na Hazi. Un moment fort qui marque l’aboutissement d’un parcours engagé vers l’insertion professionnelle.
En présence de la 3e adjointe au maire de la capitale, les jeunes formés ont été mis à l’honneur par GHYIADA AFRICA à travers Msomo Na hazi. Depuis janvier 2024, GHYIADA AFRICA mène un programme d'accompagnement ambitieux, destiné à mieux préparer les jeunes à intégrer le monde du travail. Ce projet s'appuie sur plusieurs volets : sensibilisation, formations pratiques, coaching individuel, accompagnement personnalisé et renforcement des compétences. Le secrétaire général du gouvernorat d’Anjouan, Rastami Mouhidine, a ouvert la cérémonie en rappelant une vérité essentielle : « L’éducation est un droit pour tous, sans distinction d’âge ou de genre. » Il a salué la portée du programme, qui ne profite pas seulement aux bénéficiaires, mais rayonne aussi sur leur entourage, en contribuant à une société plus inclusive.
Le projet, qui s'étend jusqu’en mai 2025, vise à former 150 jeunes à l’échelle nationale, dont 50 à Anjouan. Mais au-delà des chiffres, c’est la qualité de l’accompagnement qui fait la force du programme. « Ce qui compte pour nous, c’est l’impact réel sur la vie des jeunes », affirme Ahmed Ismaël, secrétaire général de l’ONG. Selon lui, GHYIADA AFRICA est en train de prendre une envergure continentale en plaçant la jeunesse au cœur de son action, qu’elle soit en recherche d’emploi ou déjà active. Parmi les 50 jeunes formés, 52% sont des femmes. Un chiffre qui illustre l’engagement de l’ONG pour l’égalité des chances. Présent à la cérémonie, Mouhamadi Soumaila, adjoint au maire d’Ongojou et bénéficiaire lui-même, a témoigné de l’impact concret de la formation sur sa trajectoire : « Cette expérience m’a ouvert à de nouvelles compétences, notamment en digitalisation. »
D'autres voix se sont également élevées pour souligner l’importance du programme. Rayane Abdallah confie : « Grâce à Msomo Nahazi, j’ai pu sortir de ma coquille. Je sais maintenant m’exprimer en public, ce qui me paraissait impossible avant. » De son côté, Zaidou Houmadi, diplômé en management QSE, va plus loin : « Cette formation m’a été plus utile que mon master. » Aujourd’hui, il se lance dans l’agrotransformation avec sa marque Tomates d’Or, un produit local, naturel et 100 % bio. GHYIADA AFRICA continue de croire en la jeunesse comorienne et en son potentiel à transformer le pays. Ces 50 attestations ne sont pas une fin, mais le début de parcours prometteurs.
Younes
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