Saïd Moussa, Albane Bawa et Akmane Toiouilou ont péri dans un glissement de terrain à Sangani sur les hauteurs de Mutsamudu à Anjouan. Un enfant de trois ans est blessé, sauvé de justesse après avoir été enseveli par les gravats.
Ce mardi 18 juin, dans l'après-midi, les secours sont intervenus pour extraire les corps ensevelis par les gravats de pouzzolane lâchés par la falaise. Ces trois mineurs travaillaient comme chargeurs dans ce camion qui reste l'une des mobiles du drame. Un enfant de trois ans a été aussi enseveli, mais pas mort, heureusement.
Ces trois morts sont de la même famille que le chauffeur. L'enfant de trois ans qui était enseveli aussi est le fils biologique du chauffeur communément appelé Bavké. Jusqu'à l'heure où nous mettions sous presse, les habitants de Sangani pleurent leurs morts. Ce drame est le deuxième en l'espace d'un an. Même endroit et même cause.
En effet, la tension était très vive avant hier et ça risquait de produire d'autres drames entre les familles de victimes et le chauffeur. Le calme apparaît et le chef du village Boura Saïd fait savoir que « la situation est calme. On exhorte les familles des victimes d’être patients comme le recommandent les enseignements de l'islam ». Et dans ce contexte d'émotion, il tient à lancer un appel de soutien à toute la population comorienne au bénéfice de ces familles endeuillées.
Sur les ondes de l’ORTC, le gouverneur de l'île a adressé ses condoléances aux familles et met en garde contre toute exploitation des enfants dans des circonstances pareilles. Et la sécurité civile hausse le ton pour « la fermeture de cette carrière ». Les autorités insulaires et le chef de l'État qui a publié un communiqué officiel, apportent leur soutien aux familles. Selon des sources autorisées, le chef de l'État effectuerait un déplacement à Anjouan pour la circonstance.
Younès
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