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La cinquième session du Comité intergouvernemental de négociation (INC-5.2) a réuni plus de 2600 participants au Palais des Nations, à Genève en Suisse dont 1400 délégués de 183 pays et près de 1000 observateurs de plus de 400 organisations.
Les discussions autour de cette session faisaient suite à une session précédente à Busan (INC-5.1) en Corée du sud et visaient à finaliser le texte du traité couvrant l'ensemble du cycle de vie des plastiques, de la production et de la conception à la gestion des déchets. Il faut savoir que le processus de création d'un instrument juridiquement contraignant sur la pollution plastique a débuté en mars 2022, lorsque l'Assemblée des Nations Unies pour l'environnement a adopté la résolution 5.2. L'objectif est de conclure les négociations par un texte final prêt à être adopté lors d'une conférence diplomatique.
Le président du Comité intérimaire, Luis Vayas (Équateur), a indiqué qu'après avoir été informé par un petit groupe de travail chargé d'examiner son projet de texte publié le mercredi 13 août et après consultation des membres, il avait préparé une proposition de texte révisée du président. Cette proposition a été examinée lors d'une réunion des chefs de délégation. Aucune décision n'ayant été prise après consultation sur ses deux propositions de texte, il a déclaré qu'aucune autre mesure n'était proposée à ce stade et a annoncé que le Comité avait conclu ses travaux. Concernant la voie à suivre, certains ont souligné leur engagement à poursuivre les négociations lors d'une nouvelle session du CNI, tandis que d'autres ont préféré une période de réflexion sur la manière de combler les divergences apparemment insolubles.
D'autres encore ont appelé à une « table rase » et à un « nouveau processus ». Plusieurs délégués ont également souligné que la dernière version du texte était inacceptable comme base pour de nouvelles négociations, préférant utiliser le texte du Président diffusé le 1er décembre 2024. D'autres encore ont proposé que les travaux réalisés dans les groupes de contact, ainsi que les différentes versions du texte, soient disponibles comme base pour de nouvelles négociations.
À l’issue de la réunion, le PDG et président du Fonds pour l'environnement mondial, Carlos Manuel Rodríguez, qui a conduit une délégation à Genève a publié la déclaration soulignant que : « Bien qu'il soit décevant qu'aucun accord n'ait été trouvé cette semaine à Genève, j'ai été encouragé par les efforts engagés des ministres et des négociateurs en faveur d'un nouveau traité sur la pollution plastique susceptible de garantir des impacts significatifs, positifs et à long terme. Le Fonds pour l'environnement mondial est un investisseur engagé et de premier plan dans les solutions à la pollution plastique, et nous sommes prêts à soutenir la mise en œuvre du futur traité envisagé ». Malgré ce qui a été qualifié d '« engagement intensif », par le Programme des Nations-Unies pour l’Environnement (Pnue), aucun consensus n'a été trouvé sur le texte du projet de traité. Des divergences de vues subsistent sur des mesures telles que les plafonds contraignants de production de plastique et l'ampleur du financement destiné à soutenir les pays en développement.
Mmagaza
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