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Dans un contexte de vulnérabilité accrue aux aléas climatiques, l’Union des Comores renforce ses dispositifs de prévention à travers une formation destinée aux leaders communautaires, animateurs des radios et responsables communaux. Organisée par la Direction Générale de la Sécurité Civile, cette initiative vise à préparer les acteurs de proximité à faire face efficacement aux situations de crise.
Les catastrophes naturelles représentent un défi majeur pour l’Union des Comores, petit État insulaire particulièrement exposé aux cyclones, inondations, vents violents et éruptions volcaniques. Consciente de cette vulnérabilité structurelle, la Direction Générale de la Sécurité Civile (DGSC), sous l’égide du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, a lancé une vaste campagne de formation à destination des acteurs locaux. Le samedi 19 juillet 2025, une session s’est tenue simultanément dans l’ensemble des îles. L’objectif est d’outiller les leaders communautaires, les animateurs des radios de proximité et les responsables communaux pour leur permettre de jouer un rôle plus actif dans la prévention, la préparation et la gestion des risques de catastrophes (GRC).
Durant la journée, plusieurs modules ont été abordés. Les participants ont pu approfondir leurs connaissances sur le fonctionnement du Système d’Alerte Précoce (SAP), le rôle stratégique de la DGSC ainsi que les grandes lignes du Plan de contingence national. L'accent a également été mis sur l’importance de la communication communautaire dans les moments critiques. « Les radios locales ont un pouvoir immense. Elles peuvent sauver des vies si elles relayent les bonnes informations au bon moment », a souligné un formateur de la DGSC. Des exercices pratiques, des mises en situation et des échanges d’expériences ont rythmé cette formation, favorisant l’interactivité et l’appropriation des outils.
À travers cette initiative, l'État comorien entend responsabiliser davantage les relais communautaires pour construire une société plus résiliente. En diffusant des messages clairs de prévention et en réagissant rapidement face à l’urgence, ces acteurs pourront désormais mieux protéger leurs populations. Les participants, quant à eux, repartent confiants et mieux armés. « C’est une formation concrète et utile. Nous allons appliquer ces acquis dès notre retour », confie Mariata Kibtuya Msafiri l’animatrice de la radio Mwali. À l’heure où le changement climatique intensifie les catastrophes, l’implication des communautés locales apparaît plus que jamais comme une nécessité stratégique.
Riwad
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