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Comme à Ngazidja et Mwali, le concours de passage en 6ème s’est bien déroulé à Ndzouani, et a suscité beaucoup d’enthousiasme pour les élèves et les parents. Selon M. Djalalya Abdou, président du jury, les épreuves se sont déroulées dans des conditions satisfaisantes. Toutefois, il a noté une absence de plus de 150 candidats, pour motifs inconnus. Une situation qui soulève des interrogations, tant du côté des parents que des éducateurs.
Nadhufdine Youssouf, directeur régional de l’OREC, a exprimé un sentiment de satisfaction concernant l’organisation de ce concours. « Nous n'avons pas rencontré les difficultés des années passées. Le concours s'est déroulé dans des conditions acceptables, surtout en ce qui concerne l'organisation », déclare-t-il. Sur le terrain, les candidats ont également partagé leurs impressions. Soumaya Ali, jeune candidate, a décrit l'examen comme « calme et équilibré ». En revanche, d'autres, comme Roukyat Salim, ont signalé des difficultés spécifiques : « Le français avait trop de pièges, mais moins difficile que prévu ».
Les préoccupations autour des conditions de surveillance ont également été soulevées. Un ancien délégué à l’enseignement, a évoqué une nette amélioration en matière de surveillance et de correction, affirmant que le favoritisme observé les années précédentes était moins présent cette fois-ci. Pourtant, des témoignages de candidats soulignent une atmosphère anxiogène, certains qualifiant les surveillants de « traumatisants». Un panel d’instituteurs, jugent équitables les épreuves.
Une observation marquante a été faite concernant la composition démographique des candidats. Le sexe féminin semblait dominer les classes d'examen, bien que les statistiques précises ne soient pas encore disponibles. Détail troublant, la benjamine de cette édition n’a que 8 ans, tandis que la candidate la plus âgée a 14 ans. Cette situation pose la question de l’adéquation des conditions d’examen pour des enfants d’âges si variés. Alors que les candidats attendent les résultats avec impatience, la réflexion sur les méthodes d’évaluation, la surveillance et l’équité reste plus que jamais d’actualité.
Younes
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