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Les obsèques de Said Abdou Salime, un des hauts cadres du ministère de l’Economie, décédé le samedi 15 mars à Dar es Salam, se sont déroulés ce mercredi 19 mars, à Ntsaweni sa ville natale, devant une foule nombreuse dont beaucoup de cadres de l’administration publique et du secteur privé et bien sûr ses nombreux amis. Le ministre premier était présent avec une délégation de haut rang pour marquer la gratitude de l’Etat à ce serviteur de l’action publique.
Dans une interview parue dans le Guide économique de 2024, il a fait part de son parcours, sanctionné par une License en économie de développement à l’Université de Paris-Sorbonne ainsi que de plusieurs diplômes de troisième cycle à l’Université Jean Moulin - Lyon 3, se spécialisant en mondialisation, finances publiques, fiscalité ainsi qu’en politiques et stratégies d’action publique internationale. Avant d’être le grand commis de l’Etat qu’il est devenu, il a commencé sa carrière dans le secteur privé pendant une dizaine d’années dans une société leader en import-export aux Comores. Selon lui, c’est cette expérience qui lui a offert une perspective pratique du commerce international. A la question de savoir sur les nombreux postes qu’il a occupés, quelles étaient les réalisations dont il était fier ? Sa réponse est que chaque poste lui a permis de contribuer à des progrès significatifs. Il est évident que dans cet article, nous n’avons pas l’espace suffisant pas énumérer le parcours de Said Abdou Salime, dans les hautes sphères de l’Administration publique.
Il a insisté sur le fait qu’en tirant pari des accords régionaux et internationaux, les Comores peuvent accéder à des nouveaux marchés, attirer des investissements et bénéficier de la coopération technique. Cela nécessite une stratégie cohérente pour aligner nos politiques commerciales avec ces accords et maximiser les avantages pour notre économie. Il disait aux entrepreneurs et investisseurs éventuels que les Comores sont ouvertes aux affaires et offrent de nombreuse opportunité. Il rappelait que le gouvernement s’est engagé à créer un environnement favorable aux affaires et à soutenir les investissements qui contribuent à notre développement économique et social.
Pour lui, l’adhésion à l’OMC peut accélérer la réalisation du Plan Comores Emergents (PCE), en ouvrant de nouveaux marchés, en attirant des investissements et en stimulant la croissance économique. Sur son rôle en tant que Secrétaire général, il a joué un rôle de coordination et de leadership dans les négociations assurant la collaboration entre les différentes parties prenantes et supervisant la mise en œuvre des réformes nécessaires. « Said Aboudou », comme l’appelaient affectueusement ses proches, est né le 9 janvier 1961. Il laisse une femme et des enfants dans la tristesse. Mais ils peuvent être fiers de son apport au service de la Nation.
Mmagaza
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