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Maoulida Mondoha, le médecin militaire qui a reçu contre sa volonté deux injections du vaccin Sinopharm le même jour, la semaine dernière, a été suspendu de ses fonctions depuis hier mardi 3 aout, a-t-on appris de source autorisée. Son affaire avait défrayé la chronique, ce qui a semble-t-il irrité ses supérieurs hiérarchiques.
Vacciné de force et suspendu de ses fonctions. Ainsi peut se résumer l’histoire de Maoulida Mondoha, ce jeune médecin militaire. Une semaine après avoir reçu contre sa volonté deux injections du vaccin Sinopharm le même jour, M.Mondoha a reçu un autre coup de massue puisqu’il vient d’être suspendu de ses fonctions aux services de Santé militaire de Moroni.
En effet, selon une source autorisée, le mis en cause a reçu hier mardi sa note de suspension. Jusqu’à l’heure où nous bouclions ces lignes, hier vers 18h, nous ne connaissions pas les motivations officielles de cette suspension. D’aucun croient savoir en revanche que la forte médiatisation de l’affaire a irrité ses supérieurs hiérarchiques qui l’auraient accusé de les avoir « cloués au pilori ».
Pour rappel, l’intéressé avait reçu mercredi une première dose de Sinopharm à l’hôpital El-maarouf. Mais arrivé dans son lieu de travail, au service de Santé militaire de Moroni, il a été forcé d’en recevoir une deuxième. Le jeune médecin a fini aux urgences d’El-maarouf où il a été gardé en observation pendant 24h. Rappelons que l’intervalle recommandé par l’OMS concernant ce vaccin chinois est de trois à quatre semaines entre la première et la deuxième dose.
Andjouza Abouheir
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