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COP-29: La conférence entame sa deuxième semaine

COP-29: La conférence entame sa deuxième semaine © : HZK-LGDC

Alors que la COP 29 sur les changements climatiques, entame sa deuxième semaine à Baku, en Azerbaïdjan et si des points importants ont été acquis, les discussions n’avancent pas, comme beaucoup l’espéraient. En effet, l’examen plus approfondi de plusieurs questions, notamment sur l’adaptation, les pertes et dommages et la technologie, a été reporté à la prochaine session de l’organe subsidiaire en juin 2025.


Il nous a paru intéressant de revenir sur des points importants relatifs à la thématique du changement climatique alors que les dirigeants mondiaux se rendent à Rio de Janeiro pour le sommet du G20 cette semaine. Le Secrétaire exécutif de l'ONU pour le changement climatique, Simon Stiell, a rappelé aux participants que « le monde observe et attend des signaux forts indiquant que l'action climatique est une activité essentielle pour les plus grandes économies du monde ». Pour lui, « le G20 a été créé pour s'attaquer à des problèmes qu'aucun pays, ni aucun groupe de pays, ne peut résoudre seul. Sur cette base, la crise climatique mondiale devrait être la priorité numéro un à Rio ».

 

Selon lui, « Les impacts climatiques déchirent déjà en lambeaux chaque économie du G20, détruisant des vies, écrasant les chaînes d'approvisionnement et les prix des denrées alimentaires, et attisant l'inflation. Une action climatique plus audacieuse est un moyen de préservation de soi pour chaque économie du G20. Sans une réduction rapide des émissions, aucune économie du G20 ne sera épargnée par le carnage économique provoqué par le climat ». Aussi, « le renforcement du financement climatique mondial doit permettre à tous les pays de bénéficier des immenses avantages d’une action climatique plus audacieuse : une croissance plus forte, davantage d’emplois, moins de pollution et une énergie plus sûre et plus abordable L’allègement de la dette est un élément crucial de la solution, afin que les pays vulnérables ne soient pas paralysés par les coûts du service de la dette qui rendent pratiquement impossibles des mesures climatiques plus audacieuses. Le forum du G20 devrait faire des progrès sur ce point ».

 

Il faudrait rappeler que « le rapport de synthèse des Contributions déterminées au niveau national (CDN), qui a été publié il y a peu, doit marquer un tournant, mettre fin à l’ère de l’inadéquation et déclencher une nouvelle ère d’accélération, avec de nouveaux plans climatiques nationaux beaucoup plus audacieux de chaque pays prévus l’année prochaine. Les conclusions du rapport sont frappantes mais pas surprenantes : les plans climatiques nationaux actuels sont loin d’être suffisants pour empêcher le réchauffement climatique de paralyser toutes les économies et de détruire des milliards de vies et de moyens de subsistance dans tous les pays.

 

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) note que les émissions de gaz à effet de serre doivent être réduites de 43 % d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 2019. D’ici 2035, les émissions nettes mondiales de gaz à effet de serre doivent être réduites de 60% par rapport aux niveaux de 2019. Cela est essentiel pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C au cours de ce siècle afin d’éviter les pires conséquences climatiques. Chaque fraction de degré compte, car les catastrophes climatiques s’aggravent rapidement. La COP29 est un moment crucial dans la lutte mondiale contre le changement climatique, et les données d’aujourd’hui sont un rappel brutal de la raison pour laquelle la COP29 doit se tenir et tenir ses promesses.

 

Mmagaza

 


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