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Samedi dernier l’Association Comorienne des Amis de l’Agence Japonaise de Coopération International (Jica) a tenu son assemblée générale en présence du représentant résident de la Jica, Mr Hironobu Murakami à Madagascar et de Mme Arakawa Aya, en charge du secteur santé.
Le président de l’association Ahmed Rafiki a fait le bilan de deux années d’activités et cela a permis aux participants de relever qu’il reste beaucoup à faire pour que les anciens stagiaires puissent prendre une part plus active dans les activités de l’organisation. Ils ont mis notamment en exergue les difficultés qu’ils rencontrent pour insérer leur formation dans les plans de travail des différents départements auxquels ils appartiennent. Le président a relaté les difficultés que rencontre l’association, liées en partie, à l’absence de siège et aussi.
Le représentant a informé les participants que pour cette année, vu les restrictions budgétaires, la Jica ne sera pas en mesure de répondre à toutes les doléances dans le soutien aux associations mais espère que la mobilisation des stagiaires pourra apporter plus d’énergie à l’association pour que l’apprentissage reçue puisse être mis au service du pays et donner une image positive du Japon.
L’association a procédé à un changement au niveau de la désignation des membres du bureau pour alléger la méthode de désignation et la rendre conforme à ce qui existe dans la plupart des statuts associatifs. Le bureau a été reconduit mais des remaniements ont eu lieu concernant un certain nombre de personnes qui ne prenaient pas part aux activités.
Dans la matinée d’hier dimanche, l’Acaji, le Cosep et le personnel de l’hôpital El-Maarouf se sont rendus à Mdé où une annexe de l’hôpital a été installée, pour s’adonner à un nettoyage du site. Il convient ici de noter la participation active du Cosep. L’association compte mener la prochaine campagne de nettoyage dans l’ile d’Anjouan et espère mobiliser les moyens nécessaires pour cela.
Rappelons que Jica met en œuvre une assistance reconnue dans le cadre de la politique d’aide du gouvernement japonais, basée sur une large perspective allant au-delà des programmes d’assistance tels que la coopération technique, les prêts d’Aide Publique au Développement (APD) et l’aide financière non remboursable. Par ailleurs, la Jica mène la formulation et la mise en œuvre accélérée de projets en entreprenant des études préliminaires afin d’examiner sur le terrain la nature de l’assistance avant de recevoir les demandes d’aide de la part des pays partenaires.
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