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La sixième session de la Plateforme mondiale pour la réduction des risques de catastrophe (GP2019) convoquée et organisée par le Bureau des Nations Unies pour Réduction des risques de catastrophe (UNISDR) a été organisée par le gouvernement de la Suisse à Genève, du 13 au 17 mai 2019.
La plate-forme mondiale pour la réduction des risques de catastrophe est un élément essentiel de la surveillance et processus de mise en œuvre du Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe (2015-2030), et le principal véhicule de la communauté internationale pour une vaste et complète discussions sur la compréhension et la gestion des risques. Les résultats de la plate-forme mondiale sont d’informer les délibérations du Forum politique de haut niveau sur le développement durable face aux risques de catastrophe dans la perspective de réduction contribuant ainsi à une mise en œuvre et à une surveillance de la Agenda 2030 pour le développement durable.
Les résultats fourniront également des intrants essentiels au Sommet des Nations Unies sur le climat cette année. En outre, la plate-forme mondiale est maintenant reconnue comme un important élément de la plate-forme intégrée pour la prévention récemment publiée par le Secrétaire général des Nations Unies, contribuant au Programme de prévention plus large des Nations Unies.
Au cours des dix dernières années, la plate-forme mondiale a assumé le rôle d’évaluation et de révision des progrès accomplis dans la mise en œuvre du programme mondial de réduction des risques de catastrophe et de servir de les gouvernements et les parties prenantes à partager les bonnes pratiques, à identifier les lacunes et à recommandations pour accélérer encore la mise en œuvre.
La portée de la résilience dans ce contexte est conforme au cadre de Sendai et englobe le risque de catastrophes à petite et à grande échelle, le niveau de fréquences, les catastrophes soudaines et à évolution lente causées par des catastrophes naturelles ou les dangers d'origine humaine, ainsi que les dangers et les risques environnementaux, technologiques et biologiques correspondants.
La Plateforme mondiale pour la réduction des risques de catastrophe a été créée en 2006 et est reconnue par le Conseil général des Nations Unies en tant que forum mondial multipartite pour évaluer les progrès accomplis dans la mise en œuvre du Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe, ainsi que pour partager les pratiques et les connaissances sur les politiques, programmes et investissements fondés sur les risques de catastrophe, y compris sur les questions de développement et de climat.
Le programme de la rencontre a été conçu de manière à laisser suffisamment d’espace pour le partage des expériences, bonnes pratiques et défis pour atteindre cet objectif. L'ordre du jour de la plate-forme mondiale 2019 avait englobé le Suivi et l’examen des progrès accomplis dans la mise en œuvre du Cadre de Sendai, le cadre des tendances du risque global ainsi que les engagements volontaires des parties prenantes; le point sur l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies ainsi que les plans nationaux et locaux pour la réduction des risques de catastrophe.
Le thème proposé pour GP2019 ont porté sur la manière dont la gestion des risques de catastrophe et la les investissements de développement rapportent des dividendes dans de multiples secteurs et régions, à toutes les échelles, et dans tous les domaines sociaux, économiques, financiers et environnementaux. Le concept de «résilience» dividende »dans ce contexte doit être interprété dans un sens plus large qui va au-delà du profit monétaire.
A la clôture, le coprésident Manuel Sager, secrétaire d'État et directeur général de la Direction générale de la coopération pour le développement en Suisse (Suisse) a exhorté davantage de pays à élaborer et à rendre compte des stratégies de RRC aux niveaux national et local par le biais du Sendai Framework Monitor, un outil en ligne de reporting et d'analyse.
La coprésidente, Mami Mizutori, secrétaire générale adjointe et représentante spéciale du secrétaire général (RSSG), a déclaré que le rapport d'évaluation global 2019 envoie un message clair selon lequel le risque est complexe et systémique, aggrave les inégalités et s'attaque aux plus vulnérables. Elle a appelé les délégués à dire que «notre cause est juste et juste».
Mmagaza
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