Hier s’est tenu dans un hôtel de la place, une conférence pour la restitution finale des données du Programme de l’Alliance Mondiale contre le Changement Climatique au niveau des Comores (AMCC-Comores). Il s’agissait de présenter le bilan des activités menées par le projet qui arrive à son terme.
C’est dans ce contexte que des représentants du ministère de l’Environnement et de l’Union Européenne (UE) et différentes parties prenantes se sont réunis pour faire le bilan final des activités menées. Le directeur général de l’Environnement M. Elamine Youssouf Mbechezi a remercié l’équipe du projet pour le travail abattu en si peu de temps et a souligné l’appui de l’UE qui a été apporté au pays dans la réalisation de ce travail essentiel pour mieux appréhender la gestion des risques pour mieux planifier notre aménagement territorial.
Pour sa part, Mme Marie-Ange, de la délégation de l’UE à brossé un tableau du travail accompli et a souligné le fait que les différentes parties prenantes se sont battues pour s’approprier les éléments techniques liés à la formation qui a été dispensée tout au long du projet est un gage important que le pays ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et que tout doit être fait pour que les outils acquis soient mis au service de la population
Rappelons par ailleurs, que le Programme a apporté son appui à un certain nombre d’associations qui travaillent sur le plan local à intégrer le changement climatique dans la planification et la réalisation de leurs activités.
Il faut savoir que l’information géographique est étroitement liée au renforcement de la résilience face aux impacts du changement climatique. Et cette optique, l’actualisation de la base de données du Système d’Information Géographique national -SIG-a représenté un grand challenge dans les missions principales du programme de l’AMCC aux Comores. Pour rappel plus de 200 000 euros ont été attribués à cette activité.
Le responsable de l’assistance technique du Programme Jérôme Courboules a rappelé que l’actualisation des données cartographiques a permis, par exemple, de définir les zones à haut risque et d’établir des plans d’aménagement et d’urbanisme qui prennent en compte les impacts potentiels des changements climatique définissant par exemple les zones inondables en cas de fortes vagues ou de crues des rivières et les coulées de boue en cas de fortes pluies.
Au niveau des Comores, le pays a eu accès à ce programme à travers la signature de la Convention de financement signée par l’UE en août 2013 et mise en œuvre en juillet 2014. Elle appuie 51 programmes à travers le monde et est active dans 38 pays, 8 régions et sous-régions et à l’échelle mondiale.
L’Alliance Mondiale contre le Changement Climatique (AMCC) a été créée par l’Union européenne (UE) en 2007 en vue de renforcer le dialogue et la coopération avec les pays en développement, en particulier les pays les moins avancés (PMA) et les petits États insulaires en développement (PEID).
Mmagaza
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