L’élève Hassanali Mohamed, originaire de Mirontsy, a décroché la meilleure note au concours d’entrée en sixième avec une moyenne exceptionnelle de 19,78/20. Ce résultat, le plus élevé non seulement à Anjouan mais aussi au niveau national, n’a pourtant été que timidement relayé sur les réseaux sociaux.
Concernant les résultats globaux, Mohéli arrive en tête avec un taux de réussite de 74,03%, suivie d’Anjouan avec 70,21% et enfin Ngazidja avec 64,19%. Les épreuves du CEPE et du concours d’entrée en sixième se sont déroulées sans incident majeur sur l’ensemble de l’île. Cette année, 9 491 candidats étaient inscrits, dont une majorité de filles. Une tendance qui interpelle : les filles semblent désormais plus nombreuses et plus assidues que les garçons. En effet, sur les 188 absents, on dénombre 105 garçons contre 83 filles, un chiffre qui inverse la tendance observée il y a encore quelques décennies.
Le taux de réussite global atteint 70,59%, avec 6 567 élèves admis. L’analyse par sexe met en évidence une meilleure performance des filles par rapport aux garçons : 73,21% de réussite pour les filles, soit 3 473 admises, contre 67,87% pour les garçons, avec 3 094 admis.
À l’annonce des résultats, Nadhufoudine Youssouf, directeur de l’Office régional des examens et concours (OREC), a salué les efforts fournis par les élèves : « Les enfants ont bien travaillé cette année. Nous avons constaté que les filles ont obtenu de meilleurs résultats que les garçons, ce qui est un signe encourageant. » Toutefois, il a également tiré la sonnette d’alarme sur un phénomène préoccupant : « Nous observons encore une croyance tenace selon laquelle un candidat pourrait réussir grâce à des influences politiques ou relationnelles. Ce comportement nuit à la crédibilité et à l’intégrité du système éducatif. »
Younes
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