Le coup d’envoi du baccalauréat a été donné samedi dernier sur l’ensemble de l’archipel. À Anjouan, 5 795 candidats sont attendus dans les différentes salles d’examen. Dès les premières heures, quelques absences ont été signalées : six au sous-centre de Ouani et une au lycée de Mutsamudu, selon les constats des surveillants et des autorités sur place.
Malgré ces absences mineures, les examens se déroulent dans des conditions normales, comme l’a souligné le ministre de l’Éducation, M. Bacar Mvulana, lors de sa tournée d’inspection aux côtés du directeur de l’enseignement secondaire, M. Attoumani Khalif. « Nous avons constaté quelques absents à Ouani, mais dans l’ensemble, tout se passe bien », a-t-il déclaré. Sur le terrain, les candidats confirment ce climat de sérénité. Fahad Abdallah Mohamed, élève en série A4, témoigne : « Nous avons passé une épreuve de philosophie très ancrée dans l’actualité. C’était accessible et porteur de valeurs morales. »
Plusieurs élèves saluent également la conformité de la surveillance. « Cette année, la surveillance est impartiale, et aucun incident n’a été relevé. Personne n’a tenté d’entrer avec un smartphone, et aucun surveillant n’a été évincé », précise Assane Ahmed, candidat de la série A4. Une nette rupture avec les irrégularités dénoncées lors des éditions précédentes. Le directeur Khalif se réjouit de cette dynamique : « Le baccalauréat avance bien. Les candidats respectent les règles avec un véritable esprit sportif. »
Cependant, tout n’est pas simple pour les équipes éducatives. Dans la région de Nyoumakélé, l’accès aux centres d’examen reste un véritable défi logistique. Certains surveillants et responsables doivent effectuer un long détour via Moya, Sima et Pomoni, en raison de l’état dégradé des routes. Une situation qui mérite d’être prise en compte dans la planification des prochains examens.
Younes
Les contenus publiés dans ce site sont la propriété exclusive de LGDC/HZK Presse, merci de ne pas copier et publier nos contenus sans une autorisation préalable.