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Grâce au nouveau Directeur général Saïd Bouhtane et à l’arrivée d’un chef d’antenne structurant à Mohéli, l’Autorité nationale de régulation des technologies de l’information et de la communication (ANRTIC) franchit une étape importante. Ce vendredi 25 juillet, une vingtaine d’agents ont prêté serment au tribunal de Fomboni, une formalité réglementaire essentielle pour l’exercice de leurs missions de terrain.
L’ANRTIC poursuit sa restructuration, et gagne en clarté et en efficacité avec la nomination à Mohéli, d’Amir Eddine Youssouf Madi en tant que chef d’antenne. Celui-ci occupe désormais un rang équivalent à celui d’un chef de département, supervisant deux services : un service administratif et un service de régulation regroupant les volets juridique et technique. « Au début, l’ANRTIC ne comptait à Mohéli qu’un simple chargé de mission », rappelle-t-il. « C’est le nouveau DG qui a réorganisé l’institution et permis une structuration régionale solide », se félicite le chef d’antenne, tout en annonçant un projet d’homologation des équipements porté par la direction générale.
C’est dans ce contexte de redéploiement que s’est tenue la cérémonie de prestation de serment des agents, vendredi 25 juillet dernier devant le tribunal de Fomboni. Ouverte au public, elle a réuni des profils variés, juristes et informaticiens, désormais habilités à mener des missions de régulation, de vérification et de contrôle dans le domaine des technologies de l'information et de la communication. L’article 33 du décret fondateur impose en effet à ces agents d’être assermentés pour exercer pleinement leurs fonctions. À ce titre, ils peuvent inspecter les installations, saisir des équipements, fermer des locaux et, en cas de manquement grave, retirer des licences, toujours sous la supervision du procureur et avec l’appui des forces de l’ordre.
Cette prestation de serment est bien plus qu’un simple rite administratif. Elle marque l’engagement solennel des agents à exercer leurs missions avec intégrité, dans le respect des lois et règlements en vigueur. « Je jure d’exercer ma fonction avec probité dans le strict respect des lois et règlements » : telle est la formule prononcée, et désormais la ligne de conduite à suivre. Pour l’antenne de Mohéli, l’un des défis majeurs reste de rétablir la confiance avec les opérateurs locaux. Mais avec une équipe renforcée, une légitimité consolidée et une volonté claire de moderniser le secteur, l’ANRTIC affiche une ambition nouvelle. La régulation des TIC entre dans une phase plus rigoureuse, au service de l’intérêt général et du développement numérique du pays.
Riwad
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