La Gazette

Le cyclone Chido a récemment frappé l'île de Mayotte, laissant derrière lui des dégâts. Dans cette conjoncture d'urgence, la solidarité s’organise de manière remarquable, avec des actions humanitaires qui s'intensifient chaque jour à Anjouan. Samedi dernier, la flotille de la SGTM Maria Galanta a joué un rôle important en transportant plus de 250 tonnes de vivres pour soutenir la population touchée par cette catastrophe naturelle.

L'initiative fait partie d'une mobilisation communautaire croissante qui vise à répondre aux besoins urgents des habitants de Mayotte. Les organisations non gouvernementales, les associations et même des individus touchés par le drame se sont unis pour agir. On peut citer Uzuri Wa Dini qui a réussi à collecter 9 000 cageots d'eau minérale, selon Andil, un responsable de cette association. L’action a été saluée par de nombreux acteurs de la société civile. « La situation nécessite une réponse rapide et efficace, et nous nous devons de mettre à disposition tout ce que nous pouvons pour aider nos concitoyens », a déclaré Mdama Musbah.

D'autres associations locales, tel que « Solidarité Femmes Action » basée à Mutsamudu, se sont également engagées dans la collecte de divers produits de première nécessité. Ces efforts convergent vers un objectif commun : soulager la souffrance des Mahorais qui font face à des conditions de vie de plus en plus précaires en raison des conséquences du cyclone. « Cette dynamique vient de commencer et nous appelons toutes les couches sociales à se joindre à nous, à leur rang et à leur niveau », a souligné Mdama Musbah. La collecte des dons ne se limite pas à l'eau potable. Des denrées alimentaires, des vêtements, des kits médicaux et autres biens essentiels sont également récoltés pour répondre aux besoins variés des victimes. Les informations en provenance de Mayotte indiquent que ces collectes se poursuivent, alimentées par un élan de générosité et une prise de conscience accrue des défis humanitaires que pose la situation. « Je ne suis pas seul dans cette démarche, affirme Mdama Musbah. C'est autour d'une forte mobilisation citoyenne que l'œuvre se fait. Les habitants de Mayotte montrent leur solidarité envers les leurs ».

En effet, cet élan d'entraide, qui dépasse les simples frontières des associations, témoigne d'une résilience collective face à l'adversité. Au-delà des dons matériels, c'est un véritable mouvement de fraternité qui s'est mis en place, unissant la population autour d'une même cause, la survie et le bien-être de leurs compatriotes les plus affectés. La situation à Mayotte appelle à une mobilisation sans précédent. Les sinistrés ont besoin de tout, de l'eau et de la nourriture aux soins médicaux et au soutien psychologique. Les jours et les semaines à venir seront cruciaux pour déterminer la capacité de l'île à se relever de cette épreuve. Le gouvernement, appuyé par diverses institutions, doit également jouer son rôle pour coordonner ces efforts humanitaires et garantir que l'aide parvienne aux plus vulnérables. De leur côté, les associations insistent sur la nécessité d'une sensibilisation continue. « Nous appelons toutes les forces de la société à rejoindre notre mouvement. Chaque petite contribution compte, » ajoute Musbah. Cette invitation à l'action sociale ne doit pas être négligée, car elle représente l'espoir d'un avenir meilleur pour Mayotte.

Younès

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