La Gazette

des Comores

Agriculture: Vers des semences à cycle court

Agriculture:  Vers des semences à cycle court © : HZK-LGDC

Dans l’après-midi du samedi 23, le Ministre de l’Agriculture, Dr Daniel Bandar, s’est rendu sur les montagnes de Diboini, plus précisément dans les champs de Bandasamlini, pour participer à une récolte de semences de maïs.


Cette activité s’inscrit dans le cadre d’un projet du ministère, mis en œuvre à travers l’Institut National de Recherche pour l’Agriculture, la Pêche et l’Environnement (INRAPE), avec l’appui financier de la Banque Africaine de Développement (BAD) et l’accompagnement technique de la FAO à travers le projet SEPAREF. Le Ministre était accompagné du Secrétaire général du ministère, de son cabinet, du Directeur général de l’INRAPE, Dr Abdou Hamza Azali, ainsi que de plusieurs techniciens. Après la récolte, la délégation a également visité les serres agricoles de production de semences de pomme de terre ainsi que des parcelles destinées à la production de semences des embrevades (également appelée Pois cajan ou pois d’Angole en français).

 

À cette occasion, le Ministre a rappelé que ces actions s’inscrivent pleinement dans les priorités de son département pour le développement de l’agriculture comorienne. Il s’agit notamment de la mise à disposition de semences de qualité pour la population agricole (à court terme), et de la production locale de l’ensemble des semences nécessaires pour répondre aux besoins des agriculteurs (moyen et long terme). Actuellement, le ministère a lancé la production de variétés de semences de maïs (cycle de 3 mois), qui seront distribuées aux agriculteurs. S’y ajoutent les semences de pomme de terre et des embrevades, également destinées à renforcer la production nationale. Les semences de maïs produites localement sont de qualité supérieure, à en croire le ministre.

 

De son côté, le Directeur général de l’INRAPE, Dr Abdou Hamza, a exprimé sa satisfaction face aux résultats obtenus. Selon lui, « les semences de maïs produites localement sont de qualité supérieure, ne nécessitent pas de pesticides ni d’intrants coûteux, et permettent de réduire les charges des agriculteurs ». Concernant les semences d’embrevade, il a annoncé que « des essais pour un cycle court de trois mois sont en cours, une première aux Comores, qui permettra aux agriculteurs de réaliser jusqu’à trois cycles par an, offrant ainsi un véritable gain de productivité ». Pour la pomme de terre, il a rappelé les difficultés liées à l’importation de semences. L’INRAPE mettra désormais en place des serres agricoles adaptées, afin de produire localement des semences de pomme de terre en quantité suffisante.

 

Mmagaza

 

 


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